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1001 classiques

1 août 2021

C'est le premier, je balance tout (juillet 2021) : ISSN 2607-0006

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1) FILM

2) MES LECTURES

J'ai lu toute la pentalogie Le poids des secrets (Hotaru, Wasurenagusa, Tsubame) de Shizumaki ! C'était un très beau moment de lecture ! J'ai lu, avec Rachel, un polar coréen : Seoul copycat de Lee Jong-Kwan. J'ai aussi lu avec Rachel une nouvelle balzacienne : "Gambara" (Rachel a conçu un logo ♥). Pour les étapes indiennes organisées par Hilde et Blandine, j'ai découvert le roman Les veuves Malabar Hill de Sujata Massey. J'ai hâte de découvrir la suite...

J'ajoute quelques posts sur mon compte instagram : un polar coréen (Le jardin de Hye-Young Pyong) et une novella chinoise conseillée par Manou (Sur le balcon de Ren Xiaowen). A cela, s'ajoutent des albums jeunesse (La nuit tous les chats sont gris d'E. E. Schmitt et @caroline_piochon_illustrations, Les contes coréens sur KBS world conseillés par Pativore, Alice au pays des merveilles de Mullenheim et Paku) et un manga (L'enfant du dragon fantôme de Yukishiro Ichi).

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3) MES ACHATS

Ce mois-ci, j'ai acheté un recueil de nouvelles de Balzac pour pouvoir continuer nos lectures communes avec Rachel. Pour la prochaine lecture, je propose "Les manara" pour le 25 septembre. Avec Rachel, nous avons décidé de lire Insectes de Min Hye Zang, un autre polar coréen et Les vulnérables de Chang-Rae Lee. Toujours pour les LC, j'ai acquis Les incroyales aventures des soeurs Shergill de Balli Kaur Jaswal pour les étapes indiennes organisées par Hilde et Blandine) pour le 28 août et le manga Les vacances de Jésus et Bouddha de Hikaru Nakamura conseillé par Blandine. Comme j'avais beaucoup aimé les aventures d'Esther, j'ai acheté le dernier volume (les cahiers d'Esther, tome 6, l'histoire de mes 15 ans de Riad Sattouf. Et vous, qu'avez-vous prévu de lire ? Belles lectures à tous !

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31 juillet 2021

Gambara de Balzac : ISSN 2607-0006

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Ce court récit de Balzac peut paraître bien ennuyeux pour qui ne s'intéresse pas à la musique. Un riche Italien perçoit une belle femme et la suit. C'est Marianna, femme d'un compositeur, un compositeur fou qui ne joue bien que quand il est ivre : "il est fou et ne connaît pas son état", déclare son hôte Giardiani, une cuisinier raté qui l'ignore.

Andrea Marcosini,  le riche Milanais, se rapproche du compositeur pour séduire sa femme. Commencent alors des débats musicaux et des descriptions de symphonies imaginaires (Le Mahomet) ou réelles comme Robert-le-diable

Cette nouvelle parle comme beaucoup de contes artiste de Balzac de la folie des génies et des créateurs, tels que le peintre du chef d'œuvre inconnu. Malheureusement, les longs dialogues n'illustrent pas forcement la recherche de l'idéal de Gambara. Mais ces longs débats concernant la musique s'expliquent certainement par la demande de Schesinger qui voulait un récit pour sa "Revue et gazette musicale de Paris" (et aussi par sa genèse cahotique avec une réécriture du texte d'origine par le secrétaire de Balzac, de Belloy,  puis par Balzac).

En revanche, Gambara qui ne joue juste que quand il est ivre et les remarques de Giardani, autre créateur fou, ne sont pas sans rappeler les personnages grotesques d'Hoffmann sans que la nouvelle soit fantastique. 

Évidemment, la dimension économique est omniprésente dans cette histoire se déroulant en 1830, gâchant les histoires d'amour et les destins des artistes. C'est l'aspect que j'ai préféré (avec une superbe et dernière phrase finale) et qui reflète le mieux l'époque balzacienne.

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Balzac, Gambara, Folio, France, juin 2000.

LC avec Rachel. Je la remercie pour le nouveau logo ! Pour la prochaine LC, nous lirons  "Les Manara" pour le 25 septembre.

La comédie humaine (catalogue et organisation établis par Balzac):

biographie de Balzac : Honoré et moi, Titiou Lecoq

 Scène de la vie privée : La maison du chat-qui-pelote,"Le bal de Sceaux", La bourse, Un début dans la vie, La vendetta, Une double famille, La fausse maîtresse, "La femme abandonnée", Gobseck, Le père Goriot, Le colonel Chabert

Scène de la vie de province : Ursule Mirouet, Eugénie Grandet, " Pierrette", Le curé de Tours, La vieille fille, Le cabinet des antiques,

Scène de la vie parisienne : Ferragus, La duchesse de Langeais, La fille aux yeux d'or, La maison Nucingen,Fascino cane, Sarrasine, "Pierre Grassou", La cousine Bette,

scène de la vie politique :

scène de la vie militaire :

Scène de la vie de campagne : Le lys dans la vallée,

Etude philosophique : La peau de Chagrin, Jésus-Christ en FlandreMelmoth réconcilié, Le chef d'oeuvre inconnu, "Adieu",Un drame au bord de la mer, Maître Cornélius, L'auberge rouge, L'élixir de longue vie, Louis Lambert, Les proscrits,

18 juillet 2021

Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey : ISSN 2607-0006

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Qui est l'autrice ? " Sujata Massey est née en Angleterre de parents d'origine indienne et allemande. Avant de devenir romancière à plein temps, elle était journaliste de reportage au Baltimore Evening sun. Ses romans ont remporté les prix Agatha et Macavity et ont été finalistes des prix Edgar, Antony et Mary Higgins Clarks" (quatrième de couverture)

De quoi parle ce roman ? Le début du roman est difficile d'accès. Propulsée in medias res dans une histoire et un pays que je connais pas, j'ai dû m'habituer aux différentes ethnies, aux coutumes parsis, aux diverses langues... L'héroïne Perveen Mistry, jeune femme parsie, est la première avocate dans l'Inde des années 1921. Elle ne peut pas plaider mais elle a obtenu son diplôme en droit en allant faire ses études en Angleterre et elle travaille dans le cabinet de son père. Elle doit s'occuper de l'héritage de trois veuves qui sont des purdahnashins (ce sont de riches femmes vivant recluses dans des maisons) qui présentent des irrégularités : les  trois veuves décident de léguer leur fortune mais elles sont peut-être manipulées par le représentant de la famille comme le mari décédé, Mr Mukri. Lorsque Perveen décide d'aller sur les lieux, ce dernier est retrouvé mort. Entre-temps, Perveen va accueillir Alice, une amie anglaise et croit avoir aperçu Syrus, son ancien et dangereux mari...

Le roman alterne deux époques, les années 1916, où Parveen rencontre son futur mari et les années 1921 où elle mène son enquête. cela ralentit considérablement l'intrigue mais finalement, on en apprend davantage sur la religion parsie et sur cette communauté. En effet, ses beaux-parents sont très attachés aux coutumes, même barbares, et vont faire vivre un enfer à notre héroïne. L'auteur s'est d'ailleurs beaucoup documenté et a fait de nombreux voyages en Inde pour écrire son roman.

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Cordelia Sorajji, Twiter, The British Library

"A la scène comme à la ville, comme on dit, il nous reste encore à nous, les femmes, un long chemin à parcourir", déclare Perveen (p. 394). Tout en décrivant abondamment les repas indous, les occupations des femmes, la vie dans Bombay, la cohabitation avec les Anglais, Sujata Massey montre combien il est difficile d'être une femme dans l'Inde des années 1920. Le personnage principal, inspiré d'une véritable avocate Cornelia Sorabji, est intrépide mais entravée dans ses démarches par sa condition... 

Que de rebondissements (oui, il y a des enlèvements, d'autres tentatives de meurtres sans que cela ne devienne jamais sanglant,  et de l'humour) ! C'est une manière extraordinairement romanesque d'en savoir plus sur les Parsis et l'Inde du début du XXeme siècle !

Massey Sujata, Les veuves de Malabar Hill, Une aventure de Perveen Mistry, Charleston poche, 621 p.

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Etape indienne n° 4 : Lecture commune avec Kathel, Rachel, Hilde...

challenge Les étapes indiennes organisé par Hilde et Blandine.

Autres étapes :

Etape n° 4 "nos étapes communes" : Le tigre blanc d'Aravind Adiga

étapes indiennes n° 7 "films, série, animation" : Pagglait d'Umesh Bist

étape n°9 récits d'expatriés, de migrants, réfugiés : Aucune terre n'est la sienne de Parjuly

13 juillet 2021

La petite fille qui cueillait des histoires de Soojung Myung : ISSN 2607-0006

La petite fille

"Bonjour le monde ! Regardez,  ma jupe tourne comme tourne la terre... mais qu'a-t-elle d'autres à m'apporter ?" Ainsi commence l'histoire de cette petite fille  imaginée par Soojung Myung qui va rencontrer divers animaux ou insectes.

Sur chaque double page, on découvre des héroïnes de la littérature du monde entier. Sur de gigantesques fleurs ou végétaux figurent des personnages ou de petites scènes qui sont des clins d'oeil à des oeuvres littéraires récentes ou pas. Saurez-vous les retrouver ?

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© Soojung Myung

Et que dire des illustrations de Soojung Myung, autrice et illustratrice coréenne ? Cette couverture où domine le rouge, n'est-elle pas superbe ? Les dessins semblent enfantins mais ils comportent tout un monde foisonnant. Je n'ai pas réussi à trouver tous les titres, certains étant méconnus.

Une jolie manière ludique d'évoquer des oeuvres du monde entier ! Merci Kiona pour les conseils de lecture d'albums coréens ( "Petites pépites de la littérature de jeunesse coréenne") !

Myung Soojung, La petite fille qui cueillait des histoires, éditions l'élan vert,  2020.

9 juillet 2021

L'Eden des sorcières de Yumeji : ISSN 2607-0006

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© Yumeji / Ki-oon

Rien qu'en voyant l'illustration de la couverture, j'ai eu l'impression que ce manga pourrait me plaire. Les premiers mots de présentation de la mangaka, sur la jaquette, sont aussi de bon augure : " Si les plantes avaient un coeur et une volonté propre, voudraient-elles vivre avec les humains ? Et si je devenais un être végétal ? Et si la flore disparaissait de notre monde ?" Voilà le genre de questions qui m'a traversé l'esprit quand j'ai commencé à écrire mon histoire... J'espère qu'elle vous plaira ! "

Pilly grandit dans un monde où il n'y a plus de végétation, excepté dans les lieux où vivent les sorcières, les seules capables d'entendre leur voix. La jeune fille a été élevée par une vieille femme, qui lui donne une graine lui permettant de trouver l'Eden, un lieu où on ne persécute pas les sorcières et seules quelques élues peuvent s'y rendre. Malheureusement, Pilly n'est guère douée. Elle est candide et naïve et n'arrive pas à faire pousser convenablement les végétaux, dont elle ne comprend pas encore le langage.

Un jour, involontairement, elle va introduire un homme maléfique, Zakum, dans leur jardin caché des humains. Ce dernier va la traquer sans relâche. Heureusement, Pilly va être aidée dans sa quête et sa fuite par une sorte de loup végétal, appelé Oak. Va-elle arriver dans l'Eden ?

Cet univers de dark fantasy écologique et poétique est magnifiquement illustré par Yumeji (double page ci-dessous). Zakum incarne le mal tandis que le loup est l'expression de la haine des humains, Pilly, quant à elle, pose un regard plus nuancé sur le monde. Dès le tome 1, elle vit de multiples aventures tout au long de son périple. Que nous réservera le tome 2 ?

Voici encore une nouvelle héroïne à découvrir aux éditions Ki-oon

Yumeji, L'Eden des sorcières, tome 1 (série en cours), Ki-oon, Italie, Juillet 2021.

Eden des sorcières

© Yumeji / Ki-oon

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5 juillet 2021

Seoul copycat de Lee Jong-Kwan : ISSN 2607-0006

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Si vous avez apprécié les polars sud-coréens sur grand écran comme Memories of murder, de Bong Joon Ho, le récent Lucky strike de Kim Jong Hoon ou Stranger de Na Hong Jin, vous aimerez certainement les romans policiers coréens.

Seoul copycat repose davantage sur la manipulation des personnages, une intrigue retorse plus qu'une véritable enquête. En effet, l'inspecteur de police chargé de mener une enquête sur plusieurs meurtres, dont les suspects meurent à leur tour, dans les mêmes conditions que les victimes, est amnésique et aveugle ! Un tueur en série, nommé copycat, ferait donc justice en tuant ces suspects relâchés. Il est donc aidé par une jeune profileuse, Han Jisu, dont les interrogatoires musclés auraient poussés au suicide plusieurs suspects. Une enquête est donc ouverte pour surveiller son comportement... Avec tous ces déboires, elle prend des médicaments pour calmer son anxiété. L'inspecteur amnésique, Lee Suyin, va-t-il retrouver la mémoire et la vue ? Il est le seul à avoir peut-être affronté le copycat lors d'un incident qui l'a conduit à l'hôpital...

Que de retournements de situation ! Quelle suspense ! On est thrillé du début à la fin : au fur et à mesure des interrogatoires que subit le convalescent, l'enquête va peu à peu se dénouer. Ce dernier perçoit bien des anomalies dans le lieu où il est gardé. Han Jisu, de plus en plus dépressive, retrouve des indices sur les anciens lieux du meurtres et tout semble mener au suspect le moins probable (pas celui que vous croyez, mais un autre).

Seoul copycat de Lee Jong-Kwan - qui a été rédacteur dans une revue de professionnelle de criminologie - est un polar bien ficelé et efficace mais il manque une dimension sociétale, historique ou autre pour le rendre vraiment remarquable. Contrairement à L'île des chamanes, ce polar aurait pu, en fait, se dérouler n'importe où et excepté les noms des personnages et des villes, rien n'est spécifiquement coréen dans cette enquête, qui repose entièrement sur une intrigue astucieusement construite...

Jong-Kwan Lee, Seoul copycat, Matin calme, août 2020, France, 252 p.

Lecture commune avec Rachel.

4 juillet 2021

Hotaru d'Aki Shimazaki : ISSN 2607-0006

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Hotaru est le dernier tome de la saga du Poids des secrets. Hélas, on quitte à regret cette famille japonaise, bien que l'histoire soit bien sombre dans ce dernier tome qui parle d'horribles séducteurs sans scrupule et de pauvres filles jeunes et naïves.

Nous retrouvons la mère d'Ukyo, Mariko, âgée et perdant la tête. Elle a des hallucinations depuis une chute. Elle croit voir quelqu'un ou des lucioles ( c'est la signification d'Hotaru). Tsubaki, sa petite fille, vient lui rendre visite dès qu'elle peut. Elle aime se confier à sa grand-mère, notamment parce qu'elle a rencontré un homme marié qui prétend l'aimer... Doit-elle céder à ces avances ?

J'ai cru un moment qu'on allait nous révéler un terrible secret concernant Tsubaki mais en fait, la deuxième partie est consacrée à Mariko. Dans cet opus, il y a une troisième partie, qui conclut ce cycle en mêlant l'histoire de la grand-mère et de sa petite fille. C'est comme un puzzle dont tous les morceaux auraient enfin trouvé leur place. Quelle saga !

Enfin, il est temps que je dise un mot sur l'autrice (présentation sur la quatrième de couverture) : "Née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Hotaru fait partie de son premier cycle romanesque, Le poids des secrets. Toute son oeuvre est disponible chez Actes Sud, notamment ses deux autres pentalogies, Au coeur du Yamato et L'ombre du charbon". Complètement enchantée par la lecture du Poids des secets, je ne vous surprendrai pas en vous disant que j'ai déjà acquis la pentalogie d'Au coeur du Yamato !

Shimazaki Aki, Hotaru, Le poids des secrets, Babel, France, 2009, 132 p.

La pentalogie du Poids des secrets : Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Wasurenagusa, Hotaru

2 juillet 2021

Wasurenagusa d'Aki Shimazaki : ISSN 2607-0006

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J'étais impatiente de retrouver l'univers du Poids des secrets. De qui allait-on découvrir l'histoire ? Cette fois-ci, nous nous intéressons au père adoptif de Yukio (héros d'Hamaguri) : Kenji Takahashi.

Comme dans les autres tomes, le livre est divisé en deux partie : la première partie dévoile l'enfance de Kenji, qui est un enfant obéissant. Son mariage se solde par un divorce car il est stérile mais c'est sa femme qu'on accuse d' être stérile... Enfin, il rencontre Mariko et son fils Yukio. Puis, dans une deuxième partie, nous retrouvons le personnage âgé, recueilli chez son fils Yukio et sa femme, qui ont trois enfants. C'est à ce moment qu'il fait une découverte tout à fait inattendue au sujet de l'histoire familiale...

La même structure en deux parties et le même type d'intrigue que dans le reste de la pentalogie ne m'a absolument pas dérangée car cet opus parle de nouvelles thématiques : Kenji, étant un "héritier" d'une famille noble de la cour impériale, obéit aux volontés de ses parents qui souhaitent avoir un descendant. Va-t-il continuer à respecter leurs ordres alors qu'il n'en a pas envie...

Il est aussi beaucoup question de religion (l'histoire des Catholiques au Japon) et de la vie après la mort, le Kaïmyô. D'ailleurs, la traductrice a gardé certains termes japonais pour mieux nous immerger dans cette culture. Et le titre Wasurenagusa ? Il signifie "myosotis" et sert de fil rouge pour retrouver les origines de de la naissance de Kenji... Encore une histoire familiale qui nous donne envie de découvrir le dernier tome !

Shimazaki Aki, Wasurenagusa, Babel, France, 2008, 122 p.

La pentalogie du Poids des secrets : Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Wasurenagusa

1 juillet 2021

Tsubame d'Aki Shimazaki : ISSN 2607-0006

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De quoi parle le troisième opus du poids des secrets ? Il est encore question d'enfance solitaire, des orgines à cacher, d'ntolérance... et de Mariko, la mère de Yukio. Comme dans les précédents opus, l'autrice a mêlé un drame familial et l'histoire du Japon.

L'histoire débute vers les années 1923. Mariko a 12 ans et sa mère est une expatriée coréenne. A cette époque, un terrible tremblement de terre, appelé le Kanto-daïshinsaï fait de nombreuses victimes. La mère de Mariko laisse sa fille dans un orphelinat catholique avec un prêtre étranger, qu'on surnomme "Tsubame" ("l'hirondelle"). Elle, qui était professeure, est devenue femme de ménage. Elle a fui les dures conditions de vie de son pays, La corée, envahi par les Japonais depuis 1909 et où les activistes sont pourchassés. Lors de ce tremblement de terre, des Coréens sont massacrés. Vous en saurez plus en lisant l'histoire de la mère de Mariko ou l'article de Yoshino, lien présent sur le site de Hilde.

C'est incroyable ! En peu de mots, avec beaucoup de simplicité, A. Shimazaki arrive à restituer l'atmosphère de l'époque, les sentiments complexes de personnages, à nous faire comprendre les enjeux politiques et historiques facilement... Vous pensez que j'en ai trop dit ? Non, il y a un secret que je n'ai pas encore évoqué... N'hésitez pas à plonger dans la saga passionnante de cette famille  pris dans la tourmente de l'histoire.

Inutile de préciser que cette série est un coup de coeur et que je vais m'empresser de lire le quatrième opus : Wasurenagusa.♥♥♥

Shimazaki Aki, Tsubame, Babel, France, 2007, 116 p.

La pentalogie Le poids des secrets : Tsubaki, Hamaguri, Tsubame

Sur le web : billet de Hilde

L'affaire du massacre des Coréens - Persée

L'AFFAIRE DU MASSACRE DES CORÉENS YOSHINO Sakuzô Le 1er octobre 1910, la Corée perd son indépendance et devient la principale colonie de ce qui formera, jusqu'en 1945, l'empire japonais. Elle est placée sous l'autorité d'un Résident général qui l'administre au nom de l'Empereur dont il dépend directement.

https://www.persee.fr

 

1 juillet 2021

C'est le premier, je balance tout (juin 2021) : ISSN 2607-0006

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LES FILMS

LES LIVRES

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Je continue à découvrir des romans coréens avec L'île des chamanes de J. Kim. Avec Rachel, nous avons lu une nouvelle de Balzac (Sarrasine) et nous avons projeté une nouvelle LC pour le 25 juillet : "Gambara". J'ai découvert une nouvelle mangaka, Sendon Umishima et son one shot Le jardin des illusions et même si ce n'est plus le mois du Japon, j'ai commencé la pentalogie de Shimazaki avec la lecture de Tsubaki. J'ai mis quelques posts sur instagram (@vaugiermagali) : "La chambre bleue" de Mérimée, l'album Puce et Le Kimono blanc illustrés par Pierre Mornet (@pierremornetillustrateur), 

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MES ACHATS

PaheliAvec Rachel, nous avons prévu de voir un film indien Paheli le 21 juillet (Rien que l'affiche du film, ça promet d'être du grand Bolywood !!!) et de faire une LC pour les étapes indiennes le 18 juillet : Les veuves de Malabar Hill de Sujata  Massey. Comme nous avons prévu de faire une LC manga avec Docbird, j'ai acheté le tome 3, 4 et 5 de L'atelier des sorciers de Shirahama. Enfin le 5 juillet, avec Rachel, on a prévu de lire Seoul copycat de Jon Kwan Lee. Et enfin, sur les conseils de Tania, j'ai acheté Au-dessus du hameau de Yoshimura.

 

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