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1001 classiques
20 janvier 2018

The stranger de Na Hong-Jin : ISSN 2607-0006

265733

Dans the strangers, de nombreuses morts surviennent dans un village coréen. Les policiers incompétents n'arrivent pas trouver les causes de cette épidémie, qui poussent les habitants dans une folie meurtrière. Aussitôt, ces dernirs accusent un Japonais, qui vit en ermite, d'être un fantôme et de hanter les lieux. Le drame survient lorsque la fille d'un des policiers est aussi contaminée. Il décide alors de se faire justice et le chaman qui l'aide déclare : " La proie est tombée dans le piège". Mais qui est la proie ? Sur qui le piège va-t-il se refermer ?

the-strangers

Entre scènes sombres et scènes burlesques, le film oscille entre plusieurs genres. Beaucoup d'événements renvoient à la vie très soporifique d'un des policiers et de sa famille : ces séquences réalistes et rustiques ne sont pas sans rappeler Mother ou Memories of murder de Bong Joon Ho ( ce que ce réalisateur appelle " le thriller rural"). En effet, The strangers s'apparente à un histoire policière avec une dimension burlesque ( chute, imbécillité des policiers) et avec des  jumps scares comiques. Mais la tension dramatique monte et peu à peu, l'enquête prend des allures de film d'horreur. Certaines séquences font penser à une sorte d'exorciste coréen tandis que d'autres rappellent des films de zombies.

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Le mélange est assez peu hollywoodien et conventionnel : point de fin heureuse et point de véritable dénouement. Il y est beaucoup question du chamanisme mais je ne sais pas si ces pratiques sont montrées avec réalisme ou vraisemblance. L'aspect sociétal réside là, dans ces différentes croyances du sud de la Corée.

Décidément, le cinéma coréen est des plus attrayants, même si c'est un cinéma souvent violent, violence présente dans Dernier Train pour Busan Yeon Sang Ho ou J'ai rencontré le diable de J. Woon Kim. J'attends toujours avec impatience les derniers films coréens et en 2017, Le tunnel de Kim Seong Hoon était représentatif de ce cinéma coréen, qui renouvelle les genres.

The stranger, Na Hong Jin, 2h36

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Commentaires
T
Ah ahah tout à fait d'accord avec toi sur ta réflexion sur netflix! j'avais adoré du même réalisateur que The Host, Memories of murder et Barking dog, j'ai moins aimé Snowpiercer et Mother (et pas vu Okja donc)
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M
Ah, j'ai bien aimé ce film ! comme j'ai bien aimé "Le Tunnel" :-) Je crois que le cinéma coréen est fait pour moi. J'aime beaucoup leur humour décalé qui tranche avec le cartésianisme occidental... En revanche, toujours pas vu "Un train pour Busan", j'ai peur que cela soit un peu trop "gore" pour moi :-(
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L
je sens que je vais rester chez moi plutôt que de me confronter à l'étrange vu de Corée
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T
Les films de Na Hong Jin ont toujours des éléments brutaux et des fins dramatiques. J'adore le cinéma coréen, car les films savent toujours mélanger le cinéma de genre avec une critique de la société coréenne. C'est toujours aussi un mélange d'humour et de drame, ce qui peut parfois surprendre, j'adore, comme dans The host de Joon Bong ho!
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L
Je suis vraiment incapable de regarder des films sanglants, c'est dommage parce que je sais que je passe à côté d'oeuvres formidables.
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