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1001 classiques
18 mars 2023

La légende de Baahubali 1ere partie de Rajamouli

Alors que le film RRR de Rajamouli se fait remarquer à la cérémonie des oscars 2023, il avait auparavant réalisé une gigantesque fresque historique mettant en scène un enfant sauvé par une femme des eaux. Pourtant, Shivudu veut absolument grimper une montagne infranchissable. Un jour, guidée par une jeune femme - dans une scène très kitsch et très bollywoodienne - il arrive au sommet où il découvre un peuple ayant décidé de délivrer leur reine, gardée prisonnière par le roi de Mahishmati.

La guerrière qui doit sauver la reine se blesse et Shivudu décide d'aller la délivrer lui-même non sans avoir fait des sauts inouïs, mener des combats héroïques et fait de la luge grâve à l'écorce d'un arbre... commence alors un incroyable retour en arrière dans lequel on découvre son passé royal : à cause d'une confrontation entre son père et son oncle, il a failli mourir et il est sauvé grâce à sa grand-mère.

Ce film tollywoodien mêle des combats titanesques, des danses et chants bollywoodiens et une intrigue fleuve : du grand cinéma indien où les femmes ont un grand rôle et des caractères forts ! Une fresque épique qui a connu un immense succès en Inde !

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132422653Participation au challenge les étapes indiennes organisées par blandine et Hilde

 

 

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6 février 2023

La famille Asada de Ryota Nakano : ISSN 2607-0006

Inspirée d'une histoire vraie, La famille Asada de Ryota Nakano est l'histoire d'un photographe dont la famille originale a soutenu le travail tout au long de sa vie. La mère est infirmière, le père au foyer et le grand-frère vit au crochet de ses parents. Mashashi a reçu un appareil photo le jour de son anniversaire, à 12 ans et se prend de passion pour cet art.

Malheureusement, le jeune garçon, qualifié souvent de "lâche", se décourage devant l'insuccès de ses photos : il a décidé de prendre des photos de sa famille dans des mises en scènes souvent comiques où chacun est déguisé en ivrogne, en yakuzas ou en pompier... Chaque membre de la famille joue à merveille leur rôle dans ces poses familiales où ils sont  déguisés en bioman ou cambrioleur... Arrivé à Tokyo, soutenu par sa petite amie, il finit par percer : son talent est reconnu et ses photographies familiales apportent du bonheur, des souvenirs... à d'autres familles.

Comédie dramatique, le film immortalise des instants comiques mais aussi des moments de bonheur. En 2011, après le tsunami à Fukushima, Mashami va aider de nombreuses personnes à retrouver les photos de leurs proches : ces moments-là sont très émouvants...

Des acteurs formidables, une belle photographie et une destinée hors du commun, voici un film qui parle autant de l'art que de la famille. Bouleversant !

Ryota Nakano, La famille Asada, 2023, 2h07

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1 février 2023

L'école du bout du monde de Pawo Choying Dorji : ISSN 2607-0006

Film bhoutanais, L'école du bout du monde est un superbe film de Pawo Choying Dorji.

Ugyen Dorji est instituteur au Bhoutan mais son rêve est d'aller en Autralie pour devenir chanteur. Malheureusement, il doit 5 années à l'Etat et pour effectuer sa dernière année, il est envoyé à Lunana, le village le plus reculé du pays, voire du monde ! Quel périple ! Il doit pendant 6 jours grimper des montages jusqu'à plus de 4000 mètres d'altitude pour atteindre ce petit village. Son voyage à pieds commence à peine qu'il méprise les chants des gardiens de yack venus l'accueillir et qu'il refuse de se plier aux traditions des habitants de Lunana.

Pourtant ces derniers, bien que démunis, tentent de lui apporter tout le confort qu'ils peuvent lui donner car le maître est vénéré pour le savoir qu'il peut leur apporter. Alors que le premier jour de classe, Ugyen ne se réveille même pas et ne cesse de se plaindre du froid, il finit par s'investir dans son métier et s'attacher aux 56 habitants de Lunana si hospitaliers et si désarmants. Si la vie est rude, les habitants ne sappitoient pas sur leur sort.

Des plans larges mettent en valeur des paysages spectaculaires et ce petit village niché au milieu de ces pics enneigés, complètement coupé de la modernité. En filmant le quotidien de l'instituteur, le réalisateur montre les coutumes des bhoutanais, notamment leur rapport à la nature, leur chant et leurs activités. Un film plein d'humanité et de beauté, une vision du Bhoutan à découvrir !

Capture d’écran 2023-01-07 120044Pawo Choying Dorji, L'école du bout du monde, 2019, 109 min.

Participation au challenge les étapes indiennes organisées par hildelle et blandine

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28 décembre 2022

glass onion : une histoire à couteaux tirés de Rian Johnson : ISSN 2607-0006

Après A couteaux tirés, Rian Johnson a réalisé une suite aux aventures du désormais célèbre Benoit Blanc : Glass onion : une histoire à couteaux tirés.

Alors que Blanc est depuis une semaine dans son bain à cause de la pandémie de Covid qui l'a jeté dans le désespoir, il est invité sur une île, par un milliardaire, Miles Bron. Ce dernier a réuni pour cette fête Birdie, une ancienne top model, le gouverneur du connecticut, Claire, un brillant scientifique qui travaille pour Alpha, Lionel, Cassandra, la co-fondatrice d'Alpha et Duke, un influenceur sexiste. Toutes ces célébrités doivent résoudre un crime orchestré par Miles, écrit par une romancière célèbre. Malheureusement, Blanc résoud l'énigme avant même qu'elle ne commence. A ce moment, débute une série de meurtres... Blanc saura-t-il trouver les mobiles et les coupables de toutes ces morts ?

A nouveau, le réalisateur fait de nombreuses références au cluedo, avec une évidente dimension ludique dans ce jeu criminel, grandeur nature où l'on doit rechercher l'arme du crime, le mobile et le coupable, et a soigné la mise en scène avec des splits-screens, des cadrages qui cachent certains éléments importants de l'enquête...

Cependant, comme dans le premier film de la saga, il n'a pas oublié une dimension plus sociétale, critiquant l'arrivisme de ces riches amis capables de se parjurer pour gagner de l'argent, montrant leur cynisme et leur hypocrisie. Le cabotinage des acteurs exhibent d'autant mieux leur prétention et leur imbecilité... Encore un whodunit aux dialogues savoureux (même si parfois le film est trop lourdement et longuement explicite) !

Glass onion : une histoire à couteaux tirés, Rian Johnson  avec Daniel craig, Edward Northon; 2022, 139 min

autre film du réalisateur : A couteaux tirés

18 décembre 2022

Les bonnes étoiles de Kore Eda : ISSN 2607-0006

C'est assez étonnant de voir que le réalisateur japonais Kore-Eda a choisi de touner son dernier film Les bonnes étoiles en coréen et avec des acteurs coréens. On reconnaîtra parmi eux, Song Kang Ho ( qui jouait dans Parasite, Thirst, ceci est mon sang, Le bon, la brute et le cinglé, The host...), IU une k-pop idole et Bae Doo Na (qu'on a pu voir dans The silent sea ou Kingdom)...

En Corée, une très jeune femme abandonne son enfant devant une église. Deux trafiquants de bébés le prennent pour le revendre à des parents adoptifs. Commence alors un road movie dans un van tout brinquebalant. Mais la mère de l'enfant abandonné finit par rejoindre nos deux anti-héros maladroits ainsi qu'un orphelin. Les 5 fugitifs sont poursuivis par une policière (Bae Doo Na) qui tente de les prendre en flagrant délit. Qui est fautif dans cette histoire ? Les trafiquants qui tentent de gagner de l'argent sur le désespoir des mères ? Les mères négligentes ? Le système qui laisse en marge les démunis ?

Le film interroge, avec grand renfort de mélo, les liens familiaux, la question de l'adoption, des orphelins, des mères-célibataires... Cependant, même si ce long-métrage adopte un rythme assez lent ( pour une course-poursuite !) avec plusieurs intrigues secondaires dont une enquête sur un meurtre, le jeu des acteurs est moins outré que dans les k-dramas et les personnages attachants, chacun ayant un passé douloureux. Les bonnes étoiles se révèle être une comédie sociale amusante avec une très belle photographie !

Les bonnes étoiles, Kore-Eda, avec IU, Song Kang Ho, Bae Doo Na, 2022.

vu par Dasola

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10 décembre 2022

A couteaux tirés de Rian Johnson : ISSN 2607-0006

Le whodunit repose généralement sur une énigme paraissant difficile à résoudre. A priori A couteaux tirés de Rian Johnson se présente comme une enquête insoluble : un riche romancier de polars se serait suicidé en se tranchant la gorge. Cependant, Benoït Blanc, détective privé engagé anonymement, est convaincu du contraire et assiste aux interrogatoires de la famille qui vivait aux crochets du vieil écrivain Harlan Thrombey.

Aucun membre de la famille ne semble être le meurtrier, chacun ayant un alibi. Assez rapidement, les soupçons se portent sur l'infirmière, Martha Cabrera dont la mère vit dans une situation illégale. Elle hérite d'ailleurs de l'immense fortune du vieux patriarche déclenchant la haine des véritables héritiers. Blanc accompagné de Martha, vont-ils découvrir la vérité ? Martha renoncera-t-elle à l'héritage ?

Derrière l'imbroglio familial, le film donne une large place à la politique avec cette immigrée vivant dans une famille raciste et extrêmement condescendante avec tout le personnel et les personnes en dehors de leur milieu. Toutefois, la dimension ludique des whodunits n'est pas oubliée avec la présence du privé Blanc, comme dans le cluedo, de même que l'immense manoir et l'arme... et les nombreuses références aux livres policiers, sans compter le fauteuil entouré de couteaux à la manière de Games of throne traitant d'une guerre autour d'une succesion...

Finalement, la simple énigme devient plus complexe avec sous-texte politique bien que traité caricaturalement...

A couteaux tirés, Rian Johnson, 2019 avec Daniel Craig, Anas de Armas, Chris Evan

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18 octobre 2022

Dans la maison bleue de Xavier Villetard : ISSN 2607-0006

Vous êtes passionnés par Frida Kahlo ? Le documentaire Dans la maison bleue de Frida Kahlo immerge le spectateur à l'intérieur de la fameuse Casa azul, maison de Frida et Diego Rivera. Décorations, évolutions, aménagements au fil des années, tout nous est raconté sur cette maison devenue le musée Frida Kahlo.

On en apprend tout autant sur ses occupants : qui sont les personnes venues dans cette maison ? Comment vivaient-ils ? Le documentariste a décidé d'évoquer essentiellement la période de l'engagement communiste de la peintre en évoquant Trotsky ou la place ambiguë occupée par Diego Rivera au sein du parti communiste.

Tout en filant le thème de l'engagement de Frida, des lettres lues en voix off évoque le voyage en France de Frida Khalo qui n'a pas apprécié les surréalistes et le monde intellectuel parisien. On voit aussi les oeuvres, les instruments de peintures, les animaux qui peuplaient la maison bleue et évidemment la souffrance de l'artiste, ses relations avec son mari, ses tableaux...

Bien qu'il n'aborde qu'une partie de la vie de l'artiste mexicaine, le documentariste  nous plonge pendant une heure dans l'univers de la peintre

Dans la maison bleue de Xavier Villetard, 2011, 52 minutes.

Voici la maison incroyable de Frida Kahlo au Mexique
Google Arts & Culture ouvre les portes de La Casa Azul, la maison-musée de Frida Kahlo, cachée dans la banlieue de Mexico. Au numéro 247 de la Calle de Londres, dans le centre de Coyoacán au Mexique, La Casa Azul (la Maison Bleue) attire tous les regards, et les nombreux curieux d'une file de plus en plus grouillante au fil de la journée.
https://www.vogue.fr

index

https://alma-de-chiapas.com/la-casa-azul-frida-kahlo/

28 juillet 2022

La nuit du 12 de Dominik Moll : ISSN 2607-0006

La nuit du 12 de Dominik Moll commence par l'immolation d'une jeune femme, qui rentrait chez elle après une soirée passée avec des amies. Qui est le coupable ? Quel est le mobile ? Yohan, policier de la PJ de Grenoble, enquête méticuleusement et interroge les nombreux suspects, les ex de la jeune fille, Clara. 3 ans plus tard, l'enquête n'est toujours pas résolue malgré l'aide d'une juge qui relance l'affaire et d'une nouvelle co-équipière, dans l'équipe de Yohan, particulièrement perspicace...

La nuit du 12 n'est pas un thriller convenu : inspiré de faits réels et d'appuyant sur le livre 18.03, Une année à la PJ de Pauline Guéna, ce fait divers donne à voir de manière presque documentaire une investigation, le quotidien de la PJ et même leur problème de photocopieuse... Contrairement aux polars traditionnels, 20 pour cent des affaires criminelles ne sont pas résolues dans la réalité... Le réalisateur a réussi aussi à montrer comment cette affaire hante notre jeune capitaine.

"C'est quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes", déclare Yohan à la juge. Ce n'est pas une enquête conventionnelle parce qu'une réflexion sur les féminicides sous-tend cette histoire. Plusieurs portraits d'hommes et de femmes se succèdent autour de la question des rapports hommes-femmes dans les homicides mais aussi dans la PJ et la société plus globalement... coup de ♥ pour ce film réaliste, glaçant et émouvant !

La nuit du 12, Dominik Moll, 1h54, avec Bastien Bouillon, Bouli Lanners 

8 juin 2022

L'ombre du mal de James McTeigue : ISSN 2607-0006

Deux crimes abominables - un des cadavres était caché dans la cheminée - sont commis à Baltimore : la porte et les fenêtres étaient closes. Les traces de strangulation révélaient que le tueur avait une main gigantesque. Cela vous rappelle-t-il un autre meurtre ? "Double assassinat dans la rue Morgue" ! En effet, dans L'ombre du mal de James McTeigue un tueur en série décide d'imiter les crimes des Histoires extraordinaires et de dialoguer avec E. A. Poe.

Comme on ne sait pas ce qu'il s'est passé dans la vie de l'auteur américain quelques jours avant sa mort, le scénariste a imaginé une histoire farfelue en imaginant Poe en investigateur héroïque aidant la police. Donc, dans une ambiance nocture, très timburtonienne, l'auteur du "Corbeau" tente de sauver la femme qu'il aime des griffes d'un de ses admirateurs, passionné par ses récits morbides. Entre deux verres d'alcool, Poe cabotine, écrit, enquête...

Si vous aussi, vous êtes passionnés par l'écrivain, vous serez bien déçus. La réalisation est plate comme une raie manta (à part la première image qui est en réalité le reflet dans une flaque...) ! Et répétitive ! Les meurtres se succèdent comme sur du papier à musique, nos deux enquêteurs résolvant miraculement et mécaniquement toutes les énigmes... Des cadavres, une femme enterrée vivante comme dans "Le coeur révélateur", des scènes gores, mais rien n'arrive pas à nous faire sursauter, rien n'arrive à nous faire ciller.  Pas une image n'est marquante... On dirait juste un banal film policier qui aurait pris pour trame les nouvelles d'Edgar Allan Poe...

L'ombre du mal de James McTeigue, 1h, John Cusack,

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25 mai 2022

Thirst de Park Chan- Wook : ISSN 2607-0006

Voici la présentation de Thirst de Park Chan-Wook sur Arte VOD : "Un jeune prêtre coréen succombe en Afrique à un nouveau virus mortel. Une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène soudain à la vie. De retour dans son pays, il subit d'étranges mutations physiques et psychologiques : le prêtre est devenu vampire... Une adaptation folle de Thérèse Raquin de Zola par le réalisateur de Old boy!"

Une adaptation "folle" ? Mais c'est un euphémisme ! Effectivement, on reconnaît tous les éléments principaux du roman de Zola avec les soirées ennuyeuses chez les Raquin, le triste mariage enre Thérèse et son ami d'enfance, l'adultère, la scène de la pêche... le mari qui revient hanter les amants... Cependant, tout est absolument farfelu ! Les cadrages et les couleurs sont aussi d'une grande inventivité !

Quant à l'histoire vampirique, elle donne une dimension grotesque, sensuelle et macabre à l'histoire tragique, sulfureuse, des amants. Tae-Ju, la Thérèse Raquin coréenne devenue vampire saute de toit en toit, porte sa belle-mère et le fauteuil dans lequel elle est assise, devant les habitués de leur soirée complètement éberlués...

Il ne faut absolument pas chercher une grande fidélité au roman français pour pouvoir apprécier ce film, qui transcrit parfaitement une stupéfiante romance passionnée, mais qui contient aussi de nombreux éléments gores, voire de mauvais goût ! Cette adaptation complètement démente de Thérèse Raquin a reçu le prix du jury au festival de Cannes 2009 et est interdit au moins de 12 ans...

Park Chan-Wook, Thirst, 2009, 2h13

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