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1001 classiques
1 juillet 2017

C'est le premier, je balance tout ( juillet 2017) : ISSN 2607-0006

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1) FILMS

THE AUTOPSY OF JANE DOE (Horreur, 2017) - Bande Annonce

The Jane Doe identity, de André Ovredal, avec Emile Hirtsch et Brian Cox, 2017, 86 min

Comment une thématique intéressante, un huis-clos étouffant peuvent-ils aboutir à un film de série B ? Alors que l'histoire commençait comme une véritable enquête passionnante et que le décor principal du film était anxiogène à souhait, peu à peu ce long métrage sombre dans l'invraisemblance  à cause du jeu des acteurs ( les pires horreurs ne les effraient pas mais leur tirent parfois un regard attristé) et de situations presque parodiques.

Billet de Dasola qui a aimé le film.

Je parlerai prochainement de ma découverte des romans policiers de Donna Leon, notamment Une question d'honneur et Brunetti entre les lignes, et du très original HHhH de Laurent Binet. En ce qui concerne A. Ernaux, dont j'aime toujours la "musique originale" ( Divry), mon billet est ici.

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ET FLOP...

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Divry, La cote 400, 10/18, billet ici.

Alors que j'avais lu avec plaisir Immortelle randonnée, qui relate avec humour, réflexions et conseils, le chemin parcouru jusqu'à Compostelle par l'auteur ( bien que certaines personnes m'aient dit qu'elles avaient connu un voyage bien plus difficile), Le collier rouge ne m'a pas du tout touchée. En 1919, un homme décoré est retenu prisonnier pour avoir insulté des gradés lors d'un défilé du 14 juillet. Devant sa geôle, son chien lui reste fidèle. Ce dernier l'a suivi jusqu'au front en Orient. C'est ce qu'apprend un juge militaire, venu interroger notre prisonnier et décider de sa culpabilité. Cette histoire, inspirée d'une véritable anecdote, m'a paru sans intérêt par rapport au contexte de la première Guerre Mondiale et aurait dû rester au rang de simple anecdote...

Ruffin, Immortelle randonnée, Folio, 273 p.

Ruffin, Le collier rouge, Folio, 164 p.

3) LES CHRONIQUES VENUES D'AILLEURS

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J'ai repéré le bonheur insoutenable d'Ira Levin sur le blog des livres qui rêvent : cette dystopie n'est pas sans rappeler 1984 d'Orwell. Uniford remplace Big Brother pour surveiller un monde uniformisé. Une dénonciation de la standardisation, de la surveillance outrancière ? Un roman qui semble bien d'actualité... Seul hic, le livre n'est plus publié mais peut-être le trouverais-je dans une bibliothèque. (L'avis de Keisha que remercie pour son lien en commentaire)

4) ACHATS

Regarde les lumières mon amour, Ernaux + Céleste, ma planète de Timothée de Fombelle + Le retour de Goddard + Le collier rouge de Ruffin + City on fire, Garth risk Hallberg + Divergente, Roth + L'heure zéro, A. Christie + Mariachi Plaza, Connelly + Froid comme la mort, Manzini

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1 juin 2017

C'est le premier, je balance tout ( juin 2017)

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1) FILMS

Le tunnel, Kim Seung Hun

TUNNEL Bande Annonce (Thriller Coréen - 2017)

Get out,  Jordan Peele

GET OUT Bande Annonce (Horreur, 2017)

Alien Covenant, Ridley Scott : une déception intersidérale !

Avec Michael Fassbinder, 2017, 2h

ALIEN COVENANT Bande Annonce VF (Nouvelle // 2017)

2) TOP ET FLOP

 Comme je n'ai pas publié de billets sur les livres lus ce mois-ci mais que j'ai regardé la grande librairie, je vais vous parler des tops et flops des libraires et écrivains. Moment solennel, il n'y a pas qu'à Cannes que se clôture une cérémonie : François Busnel annonce la dernière réunion livresque pour cette année de la grande librairie. Au programme ? Bien installés dans une vraie librairie, plusieurs écrivains ont rempli la valise idéale. Quel livre pour cet été ? Caryl Férey fait l'éloge de La vie devant soi de Romain Gary et Philipe Delerm Les grandes espérances. Rien de bien original... Je passe donc à la rubrique "30 secondes pour convaincre" et " la littérature étrangère", qui n'intéresseront que les tortues comme moi, avec un train de retard dans toutes leurs lectures : parmi ces derniers, j'ai retenu L'article 353 du code pénal, Les filles au lion de Jessie Burton et Dans la forêt d'Hegland.

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3) ACHATS

Mes derniers achats névrotiques ! Surtout, vient de paraître en poche Intérieur nuit, le dernier roman de M. Pessl, l'auteur de La physique des catastrophes ( j'en parle ici) que j'apprécie particulièrement ! J'ai hâte de le lire ( mais qui a choisi cette couverture ?) : Qui a tué Roger Accroyd, Enquête sur Hamlet, L'affaire du chien de Baskerville, P. Bayard + Devenir le meilleur de nous-même, Maslow + La pyramide des besoins humains, Solé + De Marivaux et du loft de Catherine Henri + Entre les lignes, Donna Léon + Voyage d'Aran, Bouvier + La cote 400 de Sophie Divry

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1 mai 2017

C'est le premier, je balance tout (mai 2017) : ISSN 2607-0006

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VERMEEEEER !!!!! Je rêvais de voir l'exposition au Louvre depuis un certain temps. Malheureusement, la visite a été quelque peu décevante. Après un long moment d'attente, on a pu accéder aux chefs-d'oeuvre hollandais. Là, on pouvait découvrir une douzaine de toiles du "sphinx de Delft" ( selon l'expression de Théophile Toré Burger). Des tableaux emblématiques de son art comme La dame au collier de perles ou La laitière étaient exposés. Mais à part le dialogue instauré avec d'autres peintres de l'époque tels que Gérad Dou ou Gabriel Metsu, la scénographie manquait singulièrement de recherche. Les tableaux étaient simplement posés là, sans beaucoup d'explications. D'ailleurs, l'album de l'exposition n'était pas très riche non plus. Le numéro consacré à Vermeer par Connaissance des arts est beaucoup plus riche d'enseignements : il replace ces peintres du siècle d'or dans le contexte de l'époque avant de donner des éléments plus symboliques. En effet, ces scènes quotidiennes qui appartiennent à la scène de genre élégante peuvent être lus de plusieurs manières ( en s'aidant notamment des ouvrages d'emblèmes de l'époque, comme celle de Cesare Ripa). En voici un exemple :  "Ces allusions et références qui peuplent fréquemment les scènes de genre de la seconde moitié du XVIIeme siècle sont moins évidentes aujourd'hui. De même, l'oeuvre de Gabriel Metsu, Jeune femme lisant une lettre ( ci-dessous), à côté de laquelle une servante, de dos, contemple une marine, resterait pure énigme si on ne la rapprochait pas du vers "l'amour est comme la mer, l'amant comme un navire", tiré du livre d'emblèmes amoureux de Jan Hermansz Krul. Le tableau dans le taleau, dévoilé par la servante donne un éclairage complémentaire à la scène. De son côté, sa maîtresse, plongée dans la lettre de son fiancé semble impatiente de le revoir. En témoignent une pantoufle égarée au sol, métaphore du désir, et un dé à coudre augurant de leur prochaine union, ainsi qu'un petit chien, compagnon impusilf et aletant. Mais au-delà de ces motifs, l'oeuvre loue en filigrane les vertus de la résignation, de patience et de fidélité dont la jeune femme devra faire preuve. Doublant son propos d'une mise en garde, Metsu la prévient des dangers des amours errantes et tumultueuses, qu'incarnent les flots agités de la marine" ( p. 18)

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Metsu, Jeune fille lisant une lettre

Vermeer et les maîtres de la peinture de genre, Hors-série, Connaissance des arts, 67 p.

L'album de l'exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre, Louvre édition, 46 p.

Il existe aussi un roman de Tracy Chevalier La jeune fille à la perle et l'adaptation de Peter Webber.

Toutes les informations sur le site du Louvre.

 billet de Dasola,

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1) FILMS

LIFE - Official Trailer (HD)

Un survival spatial qui se laisse regarder même si le scénario ressemble un peu trop à celui d'Alien.

Life d' Espinosa, avec Gillenhaal, Ferguson et Reynolds, 2017, 104 min.

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Un combat juridique réel, celui de Déborah Lipstadt contre David Irving, très instructif sur la justice britannique, le négationnisme mais filmé de manière très classique.

Le procès du siècle de Mick Jackson, 2017, Rachel Weisz

Logan | Official HD Trailer #2 | 2017

On suit avec amusement et attendrissement le crépuscule d'un héros, destiné même à ceux qui ne sont pas fans de la série mais qui supportent des combats incessants...

Logan de James Mangold, Hugj Jackman, 2017, 2h17.

2) TOP ET FLOP

tops : Neverwhere de Gaiman Mamoud Darwich, La terre nous est étroite et Le duc des vrais amants, Christine de Pizan

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flop : Fureur et mystère, Char

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3) ACHATS

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1 janvier 2017

Bonne année 2017 : ISSN 2607-0006

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Je vous souhaite une année 2017 aussi folle que celle du docteur !

21 juillet 2016

Au mois de juillet 2016... : ISSN 2607-0006

costa-dorada9Petite pause... Profitez bien de l'été vous aussi... Et bonnes lectures estivales...

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4 juin 2016

Au mois de mai 2016... : ISSN 2607-0006

Qu'ai-je acheté ce mois-ci ? Depuis que j'ai découvert le blog d'Allez vous faire lire, j'ai acquis des ouvrages jeunesses tels que Le château, "les ferrailleurs" de Carey, De bons présages de Prachett et Gaiman, La rivière à l'envers de Mourlevat, La félicidad de Jean Molla, Neverwhere de Gaiman. Merci Keisha pour Le huitième jour de Vésale...

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419XPQ87MKLR29vZ2xlQWNjZXNzSWQ9czQtcmVka2VlcCU0MGdsb3NlLXBsYXRmb3JtLmlhFelicidad

Qu'ai-je lu ce mois-ci ? J'ai commencé d'ailleurs à explorer les nouveaux territoires de la littérature jeunesse avec Lucas et les machines extraordinaires de Lisa Evans et un livre de science-fiction de Collin intitulé Projet Oxatan. J'ai enfin découvert la jolie prose de Mathias Enard avec la lecture de Boussole, le léger et divertissant Les meilleurs zeugmas, et j'ai lu deux romans policiers ( Le crime de L'orient-Express d'Agatha Chritie et La malédiction du lamantin de Konaté). In fine, j'ai dévoré un campus novel au style original présentant une énigme criminelle et littéraire : La physique des catastrophes de Pessl.

Qu'ai-je vu ce mois-ci ?

MA LOUTE Bande Annonce (2016)

C'est le film le plus désopilant, le plus stupide, le plus ridicule, le plus esthétique, le plus gore, le plus, inoui, le plus comique, le plus exubérant, le plus absurde, le plus horrible, le plus vain, le plus drôle, le plus hilarant, le plus inepte, le plus horrifique... De quel film s'agit-il ? De Ma Loute de Bruno Drumont ! En 1910, des bourgeois disparaissent dans le Nord de la France. Deux enquêteurs aussi ahuris l'un que l'autre mènent l'enquête qui n'aboutira pas. Autour d'eux s'agitent une famille de bourgeois dégénérés, les Van Peteghem et une famille de pêcheurs très particulière. Très esthétique, et non sans rappeler l'univers de Tardi parfois, avec des moments véritablement comiques, le film confine trop au non-sense, à un univers gagesque sans but, pour vraiment être un grand film.

Ma loute, Bruno Dumont, 2016, avec Luchini et Valéria Bruni Tedesschi, 122 min.

L'avis de Choupynette.

DALTON TRUMBO Bande Annonce (2016)

Quelques séquences en noir et blanc nous immergent dans les années 50, à l'époque du maccarthysme. A un paysage idyllique - ranch, poney, famille heureuse, grande étendue verte - succèdent procès, travail forcené, prison. Ce biopic retrace la vie de Dalton Trumbo, l'un des réalisateurs mis sur la liste noire à cause de ses idées politiques, jugées anti-américaines. Il est obligé de travailler dans l'ombre et devient tyrannique envers sa famille. Présenté comme un véritable Spartacus, qui reçut deux récompenses pour Vacances romaines et Les clameurs se sont tues, le film n'oublie pas de mentionner les victimes malchanceuses, de cette période sombre américaine. L'acteur principal est époustouflant et les frères King apportent une touche d'humour dans ce film, qui reconstitue bien l'Hollywood, enjolivé, de cette époque.

Dalton Trumbo, Jay Roach, 124 min, 2016, avec Bryan Cansom

billet de Dasola, Niki,

Mad Max Fury Road - Bande Annonce Officielle (VOST) - Tom Hardy / Charlize Theron

Mad Max, un simple film d'action ? Dans un monde post-apocalyptique, les femmes d'un tyran décident de s'enfuir avec l'aide de Furiosa, main droite d'Immortan Joe, qui règne sur le désert. Les hommes à sa solde ont emprisonné Max. L'intrigue tient en une ligne mais le film présente de véritables qualités et a remporté de nombreux prix bien mérités : maquillage, décors, paysages sont particulièrement inventifs, fous, créatifs ! La course poursuite dans le désert permet une débauche d'engins de toutes sortes, de combats, d'explosion... Comme tout blockbuster qui se respecte, ont été ajoutés une histoire d'amour impossible, des réflexions sur la rédemption, la condition féminine mais ce n'est pas ce qu'on retiendra de ce film explosif où les scènes de combats sont esthétisées et chorégraphiées comme dans les films d'arts martiaux...

Mad Max fury Road, G. Millet, avec Tom Hardy et Charlize Theron, 2015

30 avril 2016

Au mois d'avril 2016... ISSN 2607-0006

1) EXPOSITIONS

Itinéraires des photographes voyageurs, Bordeaux : dans le cadre de cet événement, j'ai pu voir trois expositions des photographes Kalian Lo, Anne-Lise Broyer et Guillaume Millet.

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Tivoli, 2010, série au roi du bois : Anne-Lise Broyer courtesy La Galerie Particulière, Paris

Les carnets de la création, sur France culture  parle de A.L Broyer et Céline Clanet.

2) MES LECTURES

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- La revanche du petit juge de Gangemi ,

- Plus haut que la mer de Melandri,

- Piste noire de Manzoni,

-Le commissaire Bordelli de Vichi

3) MES FILMS

UN MONSTRE À MILLE TÊTES Bande Annonce (2016)

Un montre à mille têtes, 2016, de Rogrigo Pla avec Jana Raluy, 1h14

Une femme, au Mexique, est désespérée : son mari est gravement malade mais sa compagnie d'assurance refuse de lui accorder le traitement médical qui pourrait le sauver. Elle décide alors de prendre les choses en main et en otage le médecin, coordonnateur de sa compagnie. Cette première action déclenche une succession de catastrophes, dans une administration kafkaienne. Cette histoire est filmée d'une manière originale. Dès le départ, on sait que cette femme, Sonia Bonet, comparait devant un tribunal et on voit au fur et à mesure les différents témoins du parcours de Sonia. Les scènes sont perçues du point de vue du personnage principal puis d'un autre personnage. L'un d'entre eux est myope, donc, la scène devient floue à travers son regard etc... La maîtrise de la technique est parfaite mais on est tellement concentré sur ces détails et l'aspect technique qu'on reste à distance des malheurs et souffrance de cette femme.

DESIERTO Bande Annonce VF (Thriller - 2016)

Desierto, de Jonas Cuaron, 2016, 1h34, avec Gael Garcia Bernal

Dans le sud de la Californie, après une panne de leur camionnette, des migrants sont obligés de traverser le désert de Sonora pour traverser la frontière illégalement. Un homme xénophobe leur tire dessus et les traque sans pitié, avec son chien qu'il préfère aux hommes. Finalement, à part un dialogue bref sur les raisons d'aller aux Etats-Unis, ce film ressemble à une chasse à l'homme et s'assimile au genre "survival", tant à la mode ces derniers temps. La question des flux migratoires semble passer au second plan dans ce duel entre le gringo rascite et le clandestin...

FRITZ BAUER, UN HEROS ALLEMAND - BANDE ANNONCE VOSTF

Fritz Bauer, de Lars Kraume, 2016, 1h47 avec Burghart Klaubner

Fritz Bauer est un biopic très intéressant, étant donné qu'il révèle le rôle de ce magistrat dans la traque d'Eichmann. Ce dernier serait à Buenos Aires, selon le témoignage d'un aveugle. Bauer continue ses recherches, aidé d'un autre magistrat homosexuel. Ce film montre le caractère de cet homme juif inflexible, de sa lutte acharnée dans une Allemagne encore dirigée par de nombreux anciens nazis. Ce biopic très classique, linéaire, qui ne s'attache qu'à la période de la traque d'Eichmann, est, finalement, surtout intéressant comme témoignage sur l'Allemagne des années 1960, où encore nombre de partisans nazis étaient encore en place dans l'administration...

4) MES ACHATS

 - Mahmoud Darwich, La Palestine comme métaphore et La terre est étroite et autres poèmes + F. Garcia Lorca, Romancero gitano + L. Juiller, Analyser un film +Mario Vargas Llosa, Lituma dans les Andes, Qui a tué Palomina Molero ?

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3 avril 2016

au mois de mars 2016... : ISSN 2607-0006

1) LES FILMS

LE REVENANT - BANDE-ANNONCE 2

Un homme, Hugh Glass, dont le fils est un métis, qui sert de guide dans le nord-ouest américain, est abandonné intentionnellement dans les montagnes et le froid. Ce dernier survit dans une nature hostile où indiens et trappeurs guerroient sans relâche. Hugh est déterminé à retrouver l'homme qui a tué son fils, avant de l'abandonner. Certes l'intrigue est mince et mécanique, accumulant des embûches sur le chemin du héros. Certes certaines images sont assez kitshs, comme l'esthétique des rêves du trappeur. Cependant, des gros plans sur la nature ou des plans d'ensemble provoquent un émerveillement malgré de nombreuses images de massacres et d'une nature sauvage et implacable où personne n'est épargné. La virtuosité d'Inarritu arrive à faire oublier la mince intrigue.

The revenant, Inarritu, 2016, avec Leonardo Dicaprio, 2h36

vu par Valérie

The Assassin Official Trailer #1 (2015) - Hou Hsiao-Hsien Movie HD

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Dans la Chine du IXeme siècle, une jeune femme, Nie Yimmang, doit tuer son cousin, gouverneur de Weibo, car il s'oppose au pouvoir impérial. L'histoire est quelque peu difficile à comprendre, du fait des noms étrangers et contrairement au cinéma américain, qui est dans la redondance, ici, les personnages sont rapidement évoqués et l'intrigue politique reste assez nébuleuse. En outre, on ne sait pas pourquoi cette jeune fille a été élevée de cette manière par des religieuses. En revanche, la photographie et l'aspect pictural qu'a donné le réalisateur à tous ses plans ( en utilisant des cadres de portes, des encadrements de rideaux, des plans fixes...) est remarquable. Chaque séquence ressemble à un tableau aux couleurs chatoyantes, renforcées par des jeux de lumière, de flous... Je ne sais pas quel est le degré de vraisemblance dans la reconstitution des décors et des costumes mais ils sont magnifiques, contribuant à donner une dimension esthétique à ce long métrage. Un très beau film, qui renouvelle le genre de film d'arts martiaux en le rendant contemplatif, mais dont l'intrigue aurait mérité d'être moins confuse.

The assassin, de Hou Hsiao Hsien 2016, 1h45

Vu par Dasola,

 

TRIPLE 9 Bande Annonce VF

Un jeune homme, le neveu de Jeffrey Allen, chef de la brigade d'Atlanta, arrive dans une police corrompue. Ces derniers sont à la solde de la mafia russo-israélienne, dirigée par une femme impitoyable, Irina. Irina exerce un chantage sur Michael, qui vient de braquer une banque pour elle et qui doit trouver des documents permettant de libérer son mari. Pour ce dernier hold-up, Michael et ses hommes décident d'utiliser le code 999, qui signifie qu'un officier de police est à terre. L'intrigue est efficace avec de nombreux rebondissements et beaucoup d'actions. Les scènes sont violentes, noirceur qu'on retrouve dans les scènes nocturnes toujours teintées de rouge. Il y a des scènes inhérentes aux films de narcos, comme des hommes torturés, des affrontements dans les rues avec des gangs. Un bon thriller, qui maintient du suspense jusqu'aux dernières minutes du film.

Triple 9, John Hillcoat, avec Casey Affleck, Kate Winslet, 1h56.

Vu par Alex

2) LES ACHATS

- Sarid, Le poète de Gaza + Tesson, Berezina + Moussa Konaté, La malédiction du Lamantin +Mimmo Gangemi, La revanche du petit juge + Marco Vichi, Le commissaire Bordelli +  De cataldo, Romanzo criminale

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29 février 2016

Au mois de février 2016 : ISSN 2607-0006

1) EXPOSITIONS

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 Cette exposition, au sujet original, reflète bien la société mercantile du XIXeme siècle. Ce que dépeint Maupassant dans Bel-Ami, est restitué dans les oeuvres bacchiques de Pradier, Rodin, Bougereau, Moreau... : une société tournée vers le plaisir matériel, où la femme semble avoir un statut d'objet sensuel. Les formes académiques ne masquent pas l'érotisation des bacchanales. L'inspiration est doublement antique : non seulement les peintres, sculpteurs choisissent des sujets mythologiques mais dans leur forme même, les artistes copient les bas-reliefs ou les motifs antiques.

Sans être sensible à cet art académique, j'ai apprécié le choix judicieux du thème comme reflet d'une époque, la diversité des supports ( vases, tableaux, photographies...).

Bachanales modernes ! Le nu, l'ivresse et la danse dans l'art français du XIXeme siècle, 12 au 23 mai, Galeries des Beaux-Arts de Bordeaux

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Dans cette exposition, on peut découvrir quelques photographies, en couleurs, d'ouvriers de l'ex-RDA, en train de cultiver leur jardin. Les poses semblent peu naturelles et bien banales. En revanche, Burce Milpied, comme un reporter, a photographié les derniers mineurs de Jiu, situé en Roumanie. Le noir et blanc apportent une touche crépusculaire et émouvante à ces lieux dévastés, désertés et à ces hommes, qui évoquent les "gueules noires" de Zola. Il avait déjà photographié des ouvriers sur le port de Bordeaux. Pour en découvrir davantage sur ce photographe,  son site.

Bruce Milpied, " A force de vie faites de murs", jusqu'au 26 mars, Musée d'Aquitaine, entrés libre

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Vulcan, Roumanie, 2004, B. Milpied

2) FILMS

The Clan - Official US Trailer

El clan est un film très rythmé par une bande-son dynamique et par une double temporalité. Le dénouement horrible et l'histoire terrifiante, inspirés là aussi de faits vrais, se déroulent parallèlement, ce qui redouble la violence du sujet. En effet, on nous montre l'histoire d'une famille en Argentine, qui enlève des gens, dans l'après-dictature de Peron. Ce qui est assez effrayant, c'est qu'autant le fils ( dont on ne sait pas vraiment à quel point il est complice) semble pris de remord ou de dégoût pour ce qu'il a fait, autant le père semble maître de lui-même alors qu'il a commis plusieurs meutres. Quand on sait, qu'il a appris le droit en prison et qu'il a plaidé jusqu'à un âge avancé, cela fait froid dans le dos...

Ce long métrage, qui alterne violence des kidnapings et vie ordinaire, nous montre à la fois le contexte sociétal - une famille patriarcale - et le contexte politique, dans la démocratie balbutiante des années 1980, à Buenos Aires. Un film à voir malgré de nombreuses scènes violentes...

El clan, de Plabo Trapero, 2016, avec Guillermo Frrancella, Peter Lanzani, 1h49,

billet de Dasola, et un billet très complet chez Alex,

3) ACHATS

- Rosa Montero, Des larmes sous la pluie, + Herbert Zbigniew, Le labyrinthe au bord de la mer + Bakewall, Comment vivre ?, Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponse + Arendt Hannah, Le système totalitaire + Fabrice Colin, Les étranges soeurs Wilcox et Projet Oxatan +  Raymond Depardon, La solitude heureuse du voyageur, précédé de notes + Antony Beevor, La seconde guerre mondiale + Gisèle Freud, Photographie et société + Pierre Bordage, Ceux qui sauront + Lawrence Durrell, L'ombre infinie de César, Regard sur la Provence + H.M Koetzle, Photographes A-Z + Montaigne, Essais, livre II

 

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30 janvier 2016

Au mois de janvier 2016... : ISSN 2607-0006

Claudia 001Aurélia Frey, Image extraite de Variations, 2013, photographie argentique

Comment a commencé l'année ? Tout d'abord, je remercie Folio et audiolib pour leur partenariat car ils me permettent de découvrir de nouveaux auteurs ou des livres que je n'aurai peut-être pas lus... Merci Claudia, aussi, pour le joli colis plein de douceurs que j'ai reçu et à tous les blogueurs qui laissent des commentaires.

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Dasola conseille les Délices Tokyo de Noami kawase, Alex nous donne envie de voir Spotlight. Le coup de coeur de Trilllian est Le garçon et la bête.

Voici quelques films que j'ai vus récemment, mais je vous fais grâce de Star wars, le réveil de la force :

IMITATION GAME - Bande Annonce Officielle VF - Benedict Cumberbatch / Keira Knightley (2015)

Dans Imitation game, on peut découvrir un génial mathématicien du nom d'Allan Turing, qui a cassé le code Enigma, code utilisé par les nazis. Le contexte de la Seconde guerre Mondiale est présent à travers des images d'archives en noir et blanc, venant rappeler le rôle primordial de ce surdoué associal dans cette période de guerre. La découverte de cette personnalité hors du commun permet aussi de découvrir le sort réservé aux homosexuels dans les années 50 en Angleterre mais aussi de voir la souffrance d'une personne inadpatée à la société qui l'entoure. Un sage biopic, très classique, mais instructif.

Imitation game, 2015, M. Tyldum, avec Benedit Camberbatch, Keira Knightley, 1h55

LE PONT DES ESPIONS Bande Annonce (Steven Spielberg - 2015)

Comment est le dernier Spielberg ? Le pont des espions est un film très académique mais il permet de montrer avec sobriété les rapports de forces entre les grandes puissances que sont les EU, la RDA et l'URSS pendant la Guerre Froide. Un avocat doit défendre un espion soviétique, devenant ainsi anti-patriotique aux yeux des Américains. Pourtant, grâce à sa ténacité, il arrive à négocier l'échange de cet espion contre un pilote fait prisonnier par les Soviétiques. Certes, il y a un héros typiquement américain, de l'humour, des rebondissements, une histoire sentimentale, de bons sentiments, mais ce qui est vraiment intéressant c'est l'histoire des conséquences de la construction du mur de Berlin. Un film à voir pour sa dimension historique.

Le pont des espions, 2015, Spielberg, 2h12,  avec Tom Hanks. billet d'Alex, Parenthèse de caractères

Les Enquêtes du Département V : Profanation - Bande-annonce VF

Profanation, les enquêtes du département V est un film policier assez classique, suite de Miséricorde : deux enquêteurs ouvrent une ancienne affaire, qui compromet un riche milliardaire danois. Décidément, les pays nordiques ne cessent de briser l'image idéaliste qu'ils peuvent véhiculer avec ce long métrage très violent et montrant la corruption dont font preuve les hommes politiques. Une partie de l'histoire fait d'ailleurs penser à un campus novel avec des héros évoluant dans un lycée très chic cachant des dépravations. Très classique dans la manière de filmer, mais l'intrigue est plutôt prenante et donne fortement envie de lire les romans dont ils sont adaptés (Judi Adler Olsen).

Profanation, les enquêtes du département V, 2015, de M. Norgaard, 1h59 min

Bon mois de février et belles lectures...

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