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1001 classiques
26 février 2020

Héroïnes game de Tabasa Iori : ISSN 2607-0006

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HEROINES GAME © Tabasa Iori 

Dans cette courte série de 3 volumes, la mangaka Tabasa Iori revisite les contes de fées pour en faire un manga horrifique. On perçoit mal l'intérêt de cet imaginaire. Le scénario n'est en rien original, c'est celui de Battle royale et bien d'autres où des canditates doivent s'affronter jusqu'à la mort...

Alice est une idol, prête à tout pour réussir. Un jour, elle se trouve projetée dans un monde où 12 héroïnes de contes - telles que Poucette, Le petit chaperon rouge, Alice aux pays des merveilles, Céndrillon... - doivent s'entretuer : celle qui survivra pourra exaucer son voeu. On comprend assez rapidement le parallèle entre la compétition entre héroïnes et l'univers des idols où se nouent des rivalités, apparaissent des jalousies ou des coalitions...

Mais Tabashi Iori en a profité pour réécrire les contes d'une manière personnelle et peu intéressante. Chacun des personnages littéraires diffèrent de celui qu'on connaît mais, excepté le retournement final, le renouvellement des contes est complètement farfelu et vain...

Alice manga 001

pl. 1 HEROINES GAME © Tabasa Iori

héroine game découpeEn revanche, le style est magnifique ! Les combats paraissent bien brouillons parfois mais la mangaka a fait le choix de créer de grands contrastes entre le blanc et le noir (planche 2), créant un effet de papiers découpés. On retrouve ainsi l'univers des découpages de Laura Barrett. C'est visuellement très beau et les décors, notamment floraux, sont superbes. Quand on voit la planche 1,  on peut y voir un souvenir intentionnel ou non de conteurs célèbres qui ont eu recours à ce type d'art

pl. 2 HEROINES GAME © Tabasa Iori

 comme Hans Christian Andersen ou Henry Dickens. Malheureusement, le dessin ne suffit pas à sauver ce seinen de la bérézina...

Iori Tabasa, Héroïnes game ( volume 1, 2, 3, série terminée), Kana, Italie, 2019.

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Alice's Adventures in wonderland © Laura Barrett

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23 février 2020

Le diamant gros comme le Ritz de Fitzgerald : ISSN 2607-0006

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Connu surtout pour Gatsby le Magnifique (1925), Fitzgerald a écrit de nombreuses nouvelles dont "Le diamant gros comme le Ritz" ( Contes de l'âge du jazz) ou "La coupe de cristal taillé" et "La sorcière rousse" ( Les enfants du jazz). Pourtant, chacun des récits de l'auteur de la génération perdue semble comme les facettes d'un même univers.

Les trois nouvelles traitent évidemment de faste et d'argent : elle est l'élément capital dans "Un diamant gros comme le Ritz". C'est la religion du personnage principal John, habitant la petite ville d'Hades : "Le credo qui a cours à Hades place en tête de ses articles de foi l'adoration et le respect les plus sincères pour la richesse" ( p. 18). Le jeune homme découvre une montagne de richesse possédée par la famille d'un camarade de son école préparatoire. Cette fortune colossale ne sera que brièvement aperçue par notre héros pauvre. Dans "La coupe de cristal taillé", c'est la déchéance de toute une famillle qui forme le coeur de la nouvelle tandis que dans "La sorcière rousse", la fortune, les fêtes sont inatteignables pour le libraire pauvre qu'est Merlin Grainger, qui ne peut qu'observer de loin le luxe et la beauté d'une femme qu'il admire alors qu'il mène une vie de plus en plus médiocre. Chacun de ces trois courts récit décrive un instant de grâce où tout semble possible mais le déclin semble inévitable : c'est la "touche de désastre" qu'évoque Fitzgerald lui-même.

On a souvent dit que l'auteur de L'envers du paradis était le chroniqueur d'une époque, celle des "années folles", pourtant ces nouvelles paraissent intemporelles : assez peu de références à l'époque sont faites. Au contraire, si l'on lit avec autant de facilité et d'intérêt ces nouvelles, c'est parce qu'elles montrent les cruautés des différences sociales, de la destruction provoquée par le temps de manière rapide, sans détail renvoyant aux "années folles", et avec peu de réalisme. On se croirait dans des contes mélancoliques et noirs. "Le diamant gros comme le Ritz" est un petit bijou fitzgéraldien à découvrir.

Fitzgerald, Le diamant gros comme le Ritz, folio, Espagne, décembre 2019, 85 p.

Fitzgerald, La sorcière rousse, folio, Espagne, mars 2018, 124 p.

Autres nouvelles : L'étrange histoire de Benjamin Button

Partenariat Folio

Sur le web : Neuhoff Eric, "Francis Scott Fitzgerald, le prince blessé", Le figaro, mis en ligne le 10 mai 2013. URL :  https://www.lefigaro.fr/livres/2013/05/10/03005-20130510ARTFIG00528-francis-scott-fitzgerald-le-prince-blesse.php

L'enchanteur désenchanté - Ép. 1/4 - Francis Scott Fitzgerald
Devenu célèbre grâce à son premier ouvrage, L'Envers du Paradis, Francis Scott Fitzgerald a vécu dans un tourbillon d'insouciance, de jazz, de fêtes et d'alcool. Mais derrière l'image euphorique des années folles et les succès littéraires, c'est un destin brisé que nous rac[...]
https://www.franceculture.fr

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Francis Scott Fitzgerald avec sa femme, Zelda, en 1921. BCA/©Rue des Archives/BCA

19 février 2020

La vendetta de Balzac : ISSN 2607-0006

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C. Corot, Une jeune femme pensive, une mandoline à la main, dans l'atelier du peintre ( détail) 1865, Musée d'Orsay, Paris. Photo Josse/ Leemage

Première nouvelle signée Balzac, La vendetta est imprégnée de romantisme et de pittoresque avec ses personnages corses, avec Napoléon, la figure iconique des romantiques, et avec la peinture d'un amour impossible. Elle inaugure aussi des thématiques balzaciennes comme la description des moeurs sous la Restauration, comme l'importance de l'argent, la thématique picturale présente aussi bien dans Le chef d'oeuvre inconnu ou Pierre Grassou, l'amour paternel et le mariage.

Ce court récit a pour héroïne, Ginevra di Piombo, une jeune fille corse dont l'éducation libre va la mener à sa perte comme Emilie de Fontaine (Le bal de Sceaux). Les Piombo quitte la Corse car les fils ont été tués par les Porta. Bartholoméo di Piombo rejoint la France et demande à Napoléon sa protection. Un jour, en peignant dans l'atelier de Servin, la fille de Bartholoméo aperçoit un proscrit à travers la cloison. Elle tombe amoureuse de ce jeune homme et l'épouse sans l'accord de ses parents.

Les longues descriptions si souvent décriées thématisent l'un des sujets de la nouvelle. Comme une ekphrasis, l'auteur de La comédie humaine décrit ses personnages comme des tableaux : "Assises ou debout, ces jeunes filles, entourées de leurs boîtes à couleurs, jouant avec leurs pinceaux ou les préparant, maniant leurs éclatantes palettes, peignant, parlant, riant, chantant, abandonnées à leur naturel, laissant voir leur caractères, composaient un spectacle inconnu aux hommes : celle-ci, fière, hautaine, capricieuse, aux cheveux noirs, aux belles mains, lançait au hasard la flamme de ses regards ; celle-là, insouciante et gaie, le sourire sur les lèvres, les cheveux châtains, les mains blanches et délicates, vierge française, légère, sans arrière-pensée, vivant de sa vie actuelle ; une autre, rêveuse, mélancolique, pâle, penchant la tête comme une fleur qui tombe; sa voisine, au contraire, grande, indolente, aux habitudes musulmanes, l'oeil long, noir, humide ; parlant peu, mais songeant, et regardant à la dérobée la tête d'Antinoüs" (p. 28). Comme dans Une double famille, les intérieurs sont peints à la manière hollandaise.

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Adrienne Grandpierre Deverzy, Intérieur de l'atelier d'Abel de Pujol {{PD-Art}}

Telle une nouvelle Juliette sous la Restauration, Ginevra épouse un homme avec lequel sa famille est en vendetta : cet amour tragique s'implante dans un décor où les ultras reprennent le pouvoir. L'argent y prend aussi une place dominante comme dans tout l'univers balzacien. Avec La vendetta, Balzac nous plonge dans une histoire de passion aussi poignante que Le père Goriot ou qu'Une double famille, avec pour toile de fond la fin du premier Empire, dont la construction mélodramatique nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Balzac, La vendetta, Livre de poche, Espagne, février 2009, 93 p.

La prochaine LC aura lieu le 22 mars, avec le Curé de Tour

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La comédie humaine :

1. Scène de la vie de province : Ursule Mirouet, Eugénie Grandet, Le cabinet des antiques

2. Scène de la vie parisienne : Ferragus, La maison Nucingen " Pierre Grassou", La fille aux yeux d'or, La duchesse de Langeais

3. Etude philosophique : Louis Lambert, "Melmoth réconcilié, La peau de chagrin, "Facino Cane" L'auberge rouge, L'Elixir de longue vie

4. Scène de la vie privée : La vendetta, Une double famille,"Le bal de Sceaux", Mémoires de deux jeunes mariées, Le père Goriot, Le colonel Chabert, La bourse, Gobseck

5. Scène de la vie de campagne : Le lys dans la vallée

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 L'atelier d'Horace Vernet {{PD-Art}}

16 février 2020

Marry Grave de Hidenori Yamaji (5 volumes): ISSN 2607-0006

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© 2018 Hidenori YAMAJI

Une des nouvelles séries 2019 de Kana est Marry Grave dans laquelle on peut découvrir un couple jeune et beau. Marry et Sawyer se sont jurés de s'aimer pour l'éternité. Malheureusement, le jour de leur mariage, des monstres attaquent l'église où ils vont s'unir. Ces créatures vont décimer la terre et tuer tous les humains, dont notre personnage principal. Sa jeune épouse décide alors de le lui redonner vie grâce à un grimoire. Mais lorsqu'elle le réssuscite, elle décède et c'est au tour de son mari d'entreprendre une quête pour réunir tous les ingrédients pour la faire revenir à la vie... Une histoire romantique ?

marry grave mandragore

Illustration 1 © 2018 Hidenori YAMAJI

Marry grave SD 001 - Copie

Illustration 2 © 2018 Hidenori YAMAJI

On s'attend donc à un univers macabre. Le chemin du héros est semé d'embuches, de monstres et d'univers divers, tous appartenant à la fantasy comme des mandragores (Illustration 1), des slimes, des fées... Mais, c'est quand compter l'humour, qui renouvelle le genre de l'héroïc fantasy, avec des super deformed (Illustration 2). Allègrement, le mangaka y ajoute des morts-vivants, des passages sentimentaux, des souvenirs... Le mélange est plutôt réussi et Hidenori Yamaji revisite le conte, avec une enfant perdue dans les bois ou l'héroïc-fantasy avec une ville-arbre peuplée de fées, un épisode mythologique avec la rencontre de harpies... Cela aboutit à une ambiance originale romantico-mythologico- fantasyco-burlesque.

Le trait graphique est précis mais l'esthétique n'est pas la qualité première de ce shonen où des cases à fond blanc succèdent à des cases très chargées (Illustration 3). Autant les créatures malégiques et les rares décors créent une ambiance sombre et sont bien dessinés, autant les personnages ne présentent pas un style graphique particulier.

marry-grave-5-kanaL'intrigue nous réserve bien des révélations : tout en cheminant aux côtés de Sawyer, on en apprend davantage sur lui mais aussi sur sa femme, dont on découvre le parcours extraordinaire. Et si le héros n'est pas celui que l'on croit ? Les personnages secondaires sont eux aussi bien développés. Le dernier volume paru le 14 février - pour célébrer ce couple mythique - est un peu décevant et tente maladroitement de résoudre toutes les intrigues, mais la série reste divertissante et renouvelle bien le genre de la dark fantasy...

© 2018 Hidenori YAMAJI

YAMAJI Hidenori, Marry grave, (terminé en 5 volumes), Kana.

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Illustration 3 © 2018 Hidenori YAMAJI

12 février 2020

Ici n'est plus ici de Tommy Orange : ISSN 2607-0006

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D'après le design de Tyler Comrie Oio/E+/Getty Images

Plusieurs "indiens urbains" racontent leur histoire, leur vie, leurs rêves à Oakland, à San Francisco... Dans une astucieuse mise en abyme, l'un des personnage présente son projet : il veut filmer les aveux, les témoignanges d'indiens mais sans que ces dernierssoient contraints par des règles. dE fait, le lecteur écoute donc plusieurs bribes de vie de Cheyennes : Blue est une femme battue qui tente d'échapper à son mari. Edwin est un ancien étudiant en littérature qui développe une addictio pour internet mais qui finit par organiser un pow wow. On entend aussi la voix d'Opale jeune, qui relate l'arrivée des Indiens à fort Alcatraz, pour réclamer des droits. Plus tard, nous la retrouvons grand-mère, ayant adoptés des Amérindiens... Paraissant dominées par le hasard, les vies de ces différents protagonistes sont agencées ingénieusement autour d'un évément fédérateur : un pow wow qui va finir dramatiquement.

Tous ces personnages se croisent et, sans pathos, Tommy Orange arrive à décrire la souffrance et les drames vécus par ces personnes, qui n'ont plus vraiment d'endroits où ils se sentent vraiment chez eux. Obliquement, il évoque la culture amérindienne avec ses auteurs comme Louise Erdrich. Qu'appelle-t-on l'identité indienne ? Que deviennent les Amérindiens dans cette Amérique profondément intolérante ? Quel héritage pour tous ces enfants nés hors réserves, parfois adoptés, parfois délaissés... Que reste-t-il des traditions ?

Trois lecteurs, Sylvain Agaësse, Benjamin Jungers et Audrey Sourdive donnent une voix à ces différents personnages (extrait à écouter ici): ces multiples récits deviennent ainsi plus réalistes grâce à ces changements de lecteurs. Ils permettent de bien différencier l'entrelacement des récits. Le rythme de la lecture et les intonations disent la détresse de tout un peuple sans jamais tomber dans la plainte ou l'exagération.

Toutes ces histoires poignantes sont racontées par Tommy Orange qui a, comme ses personnages, grandi en Californie et qui appartient à la tribu des Cheyennes du Sud. Ici n'est plus ici est son premier roman. Et quel roman !

Orange Tommy, Ici n'est plus ici, Audiolib, lu par Sylvain Agaësse, Benjamin Jungers et Audrey Sourdive, 1 CD, 8h44, décembre 2019

Prix Audiolib 2020

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© Annie Starkey Photography

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© Annie Starkey Photography

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 © Annie Starkey Photography

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9 février 2020

Time Shadows (volumes 1 à 4) de Tanaka : ISSN 2607-0006

time-shadows-1-kanatime-shadow-2-kanaTime-Shadows

 © 2017 by Yasuki Tanaka

time-shadows-t4Le bandeau publicitaire annonce que Time Shadows est "le thriller de l'été" (2019) mais est-ce le cas ? En ce qui concerne le graphisme, ce n'est vraiment pas original, ni particulièrement remarquable. Le style graphique est assez commun et consiste essentiellement en des successions de gros plan de visages ( planche 1). Ce qui est tout à fait naturel étant donné que ce manga policier  - mais peut-on vraiment parler de manga policier ? - repose beaucoup sur les sentiments et la psychologie des personnages.

On ne sait vraiment pas comment commencer le résumé étant donné que le seinen brasse plein de concepts ! A l'origine, Shinpei retourne sur l'île de son enfance pour l'enterrement de sa meilleurs amie, Ushio Kofune. Mais aussitôt d'étranges phénomènes se produisent... A partir de ce simple point de départ, une intrigue alambiquée à souhait se développe dans toutes les directions !

Une partie de l'histoire se déroulant dans le restaurant Kofune et Shinpei étant lui-même cuisinier, beaucoup de scènes de repas sont montrées et on a même droit à l'énumération de la recette du poulet au curry dans le tome 4. Mais ce n'est pas le sujet central bien évidemment.

PlancheA_368509Pour ne pas dévoiler l'intrigue, il suffit de savoir qu'une enquête est menée par Shinpei, avec l'aide d'un policier, qui ne sert à rien, plus obsédé par les femmes que par la recherche de suspect, autour d'une légende concernant l'île, celle de la maladie des ombres, des doppleganger. Ajoutez à cette histoire de double, une romancière schizophrène qui cite Byron ("la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction"), Mio, la jeune soeur d'Ushio menacée de mort, des boucles

Pl. 1 Time Shadows © 2017 by Yasuki Tanaka

temporelles, des meurtres et des hôpitaux abandonnés avec des divinités étranges... Même avec tous ces éléments, vous êtes loin de percevoir la complexité de cette histoire... Une série fantastico-romantico-policière bien palpitante à commencer mais comportant une certaine violence (publié chez Dark Kana)...

Tanaka, Time Shadows, volumes 1 à 4 ( 8 en cours), Dark Kana, Bruxelles, septembre 2019

5 février 2020

PRIX AUDIOLIB 2020 : ISSN 2607-0006

Pour cette huitième édition du prix audiolib, nous serons 20 blogueurs pour choisir 5 finalistes parmi la sélection suivante de 10 livres audio :

belovedNé d'aucune femmeLe bal

dans la forêt

L'homme qui savait 001

Miroir 001

 

 

 

 

 

 

 

orangeQuelle belle sélection ! Je suis ravie de participer à ce prix et j'ai hâte de lire Beloved de Morrisson et Dans la forêt d'Hegland. Ce sera l'occasion, pour moi, de découvrir aussi des auteurs comme Gaëlle Noant ( La femme révélée), Pierre Lemaître ( Miroir de nos peines) ou Franck Bouysse (Née d'aucune femme). Il y a également Vie de Gérard Fulmard de Jean Echenoz, L'homme qui savait la langue des serpents et Girl d'Edna O' Brien.

J'ai commencé à écouter Ici n'est plus ici de Tommy Orange et c'est vraiment une lecture dure mais passionnante pour en savoir davantage sur la culture des "indiens urbains", notamment les Cheyennes d'Oakland...

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© Annie Starkey Photography

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.prix-audiolib.fr

2 février 2020

C'est le premier, je balance tout ( janvier 2020) : ISSN 2607-0006

c-est-le-1er-je-balance-tout-banniere-bicolore-marineLogo d'allez-vous faire lire

1) LES CHRONIQUES VENUES D'AILLEURS

31-BOR-previewAprès une pause en janvier, reprenons les bilans mensuels avec le dernier événement littéraire en date : le festival d'Angoulême 2020. Il a débuté le jeudi 30 janvier et a mis en exergue un média désormais porteur. Libération ou 20 minutes lui a consacré sa une ( ci-contre avec l'illustration de Pénélope Bagieu, qui a dessiné Cadavre exquis ou Culottées et qui sort actuellement Sacrées sorcières, adaptation d'un roman de Roald Dahl. On peut aussi y lire une interview d'Olivier Mimran où elle revient sur son parcours, son féministe et la parité artistique au festival d'Angoulême). Vous pouvez découvrir le palmarès du festival dans Bibliobs où j'ai pu découvrir avec ravissement que Le tigre des neiges d'Higashimura avait été primé !

3) MES LIVRES

Les-fiances-de-l-hiverAvec son quatrième tome, sorti en 2019, La passe-miroir de Christelle Dabos est certainement l'un des grands succès de cette décennie en matière de fantasy : et quel monde créé ! Une magnifique citacielle sert de décor à des intrigues familiales et politiques. comme cette romancière est imaginative ! Quel monde surprenant !

Et pourtant, le caractère des personnages et de leur caractérisation répétitive deviennent assez vite agaçants : une fois qu'on a compris qu'Ophélie était une timide jeune fille cachée derrière son écharpe et que son fiancé est immense et dédie tout son temps à son travail, on voit les personnages piétiner dans une histoire amoureuse dont on connaît d'avance le dénouement... J'ai abandonné au milieu du roman, mais si vous passez outre ce défaut vous pourrez certainement découvrir un très bel univers.

Dabos, La passe-miroir, Les fiancés de l'hiver, folio, Italie, Avril 2016, 593 p.

sur le web  : Lilly et ses livres, lectures sans frontière...

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liens-du-sang-1-ki-oon© by ÔSHIMI Shûzô

La joliesse de la couverture aquarellée Les liens du sang ( volume 1) annonce le thème principal de ce manga : la relation entre un fils Seiichi et sa mère Seiko. Le père travaille énormément et il est rarement présent dans son foyer. Il y a assez peu de paroles dans ce manga et beaucoup de gros plans sur les regards des personnages (planche 1). En effet, Seiichi assiste en spectateur au comportement déplacé de sa mère qui ne peut s'empêcher d'être omniprésente dans sa vie, l'empêchant de voir ses amis. Les actions banales, le quotidien, la vie d'un jeune collégien sont rendus oppressants et angoissants par de petits détails complètement anodins : le souvenir d'un chat mort, les remarques du cousin sur la mère protectrice... Malgré la qualité des dessins, je ne pense pas poursuivre ce seinen qui ne traite que de relations familiales malsaines.

134418Double page Les liens du sang © by ÔSHIMI Shûzô

Oshimi Shuzo, Les liens du sang, Kl-oon, ( 7 volumes, en cours).

Sur le web : Le nez dans les livres,

 

 

4) MES ACHATS

Quelques nouveaux achats sont venus agrandir ma PAL comme la série Mary Grave de Yamagi ( 4 volumes), celle de Demokratia de Motoro Masé ( 5 volumes) ou deux autres séries de SF ( Heart gear de Takaki et Reset de Tsutsui). J'ai acheté aussi un classique de la littérature de jeunesse Peter Pan de Barrie - l'ai-je déjà lu ? - et j'ai commencé la saga du Sorceleur car à moins d'habiter dans une grotte sans connexion, vous êtes peut-être déjà sorcelés ! Folio m'a envoyé deux romans : Le discours de Fabrice Caro et Le diamant gros comme le Ritz de Fitzgerald.

La saison des oragesLe-discoursLe-diamant-gros-comme-le-Ritz

marry-grave-1-kana

Peter Pandemokratia 2

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