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1001 classiques

8 mai 2015

Les poètes morts n'écrivent pas de romans polciers de B. Larsson : ISSN 2607-0006

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1 mai 2015

Au mois de mai 2015 : ISSN 2607-2006

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Quelles sont les nouveautés du mois de mais 2015 ?

Je me demandais fébrilement quelle était la nouvelle importante à annoncer, l'événement marquant qui ouvrirait ce billet. c'est sur le blog de Titine que j'ai trouvé ce que je cherchais : elle annonce qu'avec ses deux acolytes, Lou et Cryssilda, elles renouvellent la saison 4 ! Regardez son site, et vous trouverez de nombreux rendez-vous autour de polars anglais, littérature enfantine anglaise, XXeme siècle anglais mais aussi des lectures communes de Dickens, Austen, Coe... Et pour parfaire, ce mois anglais, un magnifique logo nous accompagnera tout le mois de juin. A vos livres, préparez-vous pour le mois anglais ( chez titine, Cryssilda et Lou.).

Vus sur la blogosphère :

 Que s'est-il passé sur la blogosphère au mois d'avril ? Vous cherchez des romans drôles ? Rendez-vous sur le site de Keisha. Elle nous rpésente un roman hilarant qui raconte la vie d'un écrivain de SF: L'univers de carton, Christophe Miller sur le blog de Keisha.

Un essai ? Claudia nous propose de découvrir l'oeuvre de Montaigne à travers l'essai de S. Bakewell : Comment vivre ? Une vie de Montaigne en une question et 20 tentatives de réponses. Et on a envie de suivre l'injonction de ce célèbre humaniste : "Lisez pour vivre" !

Un polar ? Niki nous propose un roman policier mais qui se déroule dans l'athènes contemporaine pour changer des polars nordiques ou anglais : Le justicier d'Athènes de Petros Markaris.

Un nouveau roman gothique ? Le mange Livre nous dévoile l'intrigue du dernier J.C. Oates Maudits, qui renoue avec l'influence gothique de Bellefleur... 

Un film ? Jauja de Lisandro Alfonso, un film atypique, qui se déroule sur fond de Patagonie et d'une ville mythique, selon dasola et Alex 6.

Mes derniers achats :

- Le théorème du homard, G. Simmions

- La mort s'habille en crinoline, Duchon Doris

- Nature morte, Louise Penny

- Les falsificateurs, Bello

- La fin du monde a du retard, Erre

- Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers (merci Niki pour l'envoi !)

26 avril 2015

Les quatre soeurs de Malika Ferdjouk et Lucie dubiano : ISSN 2607-0006

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Un roman graphique :

Le roman graphique oscille entre deux genres, comme l'indique son nom, mais le travail du texte est plus développé que dans une BD. c'est un genre où s'est illustré Posy Simmons*. Celui de M. Ferdjouk est particulièrement réussi et plaisamment illustré par L. Dubiano : les illustrations sont empreintes de légèreté, de couleurs vives, dans surcharges de détails tout en étant très précis sur les expressions du visage, rendant avec justesse les sentiments des protagonistes.

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Les quatre soeurs :

C'est une série de romans jeunesse parue à partir de 2003. Je ne l'ai pas lue encore mais j'ai pu apprécier la prose et les intrigues de M. Ferdjouk dans Minuit-cinq ou Aggie change de vie. Contrairement aux récits précités, Les quatre soeurs se passe dans le monde contemporain. Enid, Hortense, Geneviève, Bettina, Charlie sont des orphelines. Elles vivent dans une grande maison au bout d'une falaise escarpée et dépendent de leur horrible et avare tante Lucrèce qui ne semble capable que d'offrir d'hideux tableaux...

Les quatre soeurs raconte le quotidien des filles : Quels sont les problèmes de ces adolescentes ? Comment leur cohabitation se déroule-t-elle ? Quel est le caractère de chacune des soeurs ? Vous pouvez le découvrir grâce à des petites anecdotes illustrées sur une double planche. Elles développent un petit récit se terminant par une chute - chacune peut se lire indépendamment des autres - et elles forment au final, une intrigue qui se complète par touches...

L'amour, les relations entre soeurs, les relations amoureuses, les tâches quotidiennes, tous les sujets sont abordés avec humour. J'ai particulièrement aimé la propension à la rêverie de ces cinq jeunes filles, très attachantes, un imaginaire peuplé de références filmiques ( allusion à Donny Jepp dans Corsaires des Antilles), livresques et d'inventions langagières comme le "supernoelman". Une vraie bouffée de légèreté et d'humour !

Ferdjouk, Les quatre soeurs, Je bouquine, 145 p.

*Posy Simmonds, Gemma Bovery, Tamara Drewe

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22 avril 2015

De la mode : Jean-Paul Gaultier travaille... Loic Prigent : ISSN 2607-0006

17 avril 2015

Apnée d'Aurélia Frey et E. Landon : ISSN 2607-0006

"Le noir au réveil quand on essaie de se rappeler d'un rêve" :

C'est ainsi qu'E. Landon qalifie très justement le travail d'Aurélia Frey, une photographe dont vous pourrez découvrir les oeuvres sur son Site Aurélia Frey. E. Landon contextualise la naissance d'Apnée à la manière d'un poème en prose, texte qui précède les photographies d'A. Frey.

"L'unique apparition d'un lointain si proche soit-il" ( W. Benjamin) :

Ce sont des photographies crépusculaires, baignées de gris bleuté, de noir, émergeant d'un brouillard, d'une lumière rasante... Représentent-elles un rêve ? Un cauchemar ? Un tableau ? Les objets, les arbres, les pièces vétustes se métamorphosent en un univers mélancolique qui m'évoque immanquablement les oeuvres spleenétiques des romantiques du XIXeme siècle. Il se dégage une atmosphère particulière de ces brumeuses photographies, une véritable aura, telle que la définit W. Benjamin dans Paris, capitale du XIXeme siècle.

L'aura, c'est ce qui échappe à la reproductibilité, la captation d'un instant qui ne se reproduira plus, le caractère unique d'une réalisation, l'échange fugitif entre celui qui a fait l'oeuvre et ceux qui la reçoivent. Plongez sans hésiter dans ces spectrales natures mortes...

Apnée d'A. Frey, E. Landon, aux éditions non pareilles, 64 p.

Je remercie Claudia (Blog Ma librairie ) pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage. Vous pouvez vous inscrire sur son blog pour découvrir ce livre voyageur. Il est parti chez Aifelle.

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 Apnée, Aurélia Frey

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11 avril 2015

Embrassons-nous Folleville/ L'affaire de la rue Lourcine de Labiche : ISSN 2607-0006

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Boulevard des cépucines de Béraud © Photo RMN-Grand Palais - Bulloz

Après Feydeau, Labiche est certainement le vaudevilliste le plus fécond du Second Empire. Parmi les 160 pièces qu'il a écrites avec des collaborateurs, dont Un chapeau en Italie, toujours joué à la Comédie Française ou Le voyage de Monsieur Perrichon, certaines portent les caractéristiques de ce qu'on a appelé "la folie-vaudeville".

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La folie vaudeville :

Ce sont de courtes pièces en un acte dominé par la déraison : dans Embrassons-nous Folleville, le marquis de Manicamp veut marier sa fille Berthe au chevalier Folleville qui lui a rendu un service en cachant au roi une injure que lui a faite le marquis. Mais Folleville et Berthe ne s'aiment pas et tous leurs gestes de désamour sont mal interprétés par le père de Berthe, qui croit que le mariage est imminent. Le vicomte de Chatenay a été giflé par Berthe, en tombe éperdument amoureux et la demande en mariage, non sans casser une infinité de vases car tous ces personnages ont le caractère vif. Une même logique de déraison domine Le meurtre de la rue Lourcine. Un bourgeois, Lenglumé, s'éveille en ayant oublié une soirée d'ivresse. qui trouve-t-il dans son lit ? Non, pas une maîtresse mais un ancien camarade, qui serait son complice dans un hypothétique meurtre. Il est prêt à tuer pour préserver sa respectabilité.

"Une bête à mille pattes", c'est ainsi que Labiche définissait ses pièces : si le spectateur s'arrête de rire, si la mécanique de la pièce s'essoufle alors la pièce est un four. Et effectivement, dans chacune de ses pièces dès que le mécanisme est enclenché, les actions s'enchaînent à un rythme effréné. Comique de répétition, néologismes, pataquès, quiproquos s'accumulent vers le dénouement. Les intrigues frénétiques de ce dramaturge sont merveilleusement ingénieuses.

Le Second Empire de Labiche : 

Cependant, ces pièces ne sont pas de simples imbroglios savamment réglés. Dans Embrassons-nous Folleville, le mariage arrangé est vivement critiqué comme dans certaines pièces de Molière. Quant à L'affaire de la rue Lourcine, Lenglumé prône les valeurs bourgeoises, au point de commettre des crimes en leur nom. Fils d'un riche industriel, L'abiche critique les travers d'une classe socials qu'il connaît bien. L'allusion à Molière n'est pas anodine. Le vaudeville puise souvent dans d'autres textes et on se délecte devant Lenglumé se frottant les mains telle Lady Macbeth. Son crime renvoie au roman-feuilleton de l'époque. Témoignage des divertissements sous Napoléon III, avec ses couplets légers, les vaudevilles de Labiche n'ont rien perdu de leur vis comica.

4 avril 2015

LES BREVES DU MOIS DE MARS 2015 : ISSN 2607-0006

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1. La série Bosh, et Les égouts de Los Angeles de Connely, Shelbylee, A Genoux de Connely, Océane

2.Le journal d'une femme de chambre, Mirbeau

3. Titine

23 mars 2015

Black Coffee d'A. Christie, adapté par Charles Osborne : ISSN 2607-0006

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Un nouveau Agatha Christie, pensais-je acheter en voyant ce titre que je ne connaissais pas encore. Impulsivement acheté, quelle n'est pas ma surprise en voyant écrit que c'est en réalité une pièce adapté par Charles Osborne. Black Coffee est en réalité une pièce de théâtre, ce qui se ressent dans la structure de l'histoire, qui se déroule dans un lieu unique : le salon d'un savant atomiste. Autour de lui gravite sa famille qui ne l'aime guère. Préoccupé par ses inventions, Sir Claud Amory agit comme un avare et un égoïste. Une formule qu'il a mise au point lui permettrait de détruire massivement des villes. Est-ce sont fils qui l'a tué pour s'en emparer car il manque cruellement d'argent ? Est-ce cet Italien étranger qui a volé la dormule pour la vendre au plus offrant ? Qui est coupable ?

Sir Claud ayant fait appel à Poirot avant sa mort pour protéger sa formule, ce dernier accompagné d'Hasting va brillament mener l'enquête. Si Black Coffee ressemble tant à une enquête d'A. Christie, c'est parce qu'Osborne n'est pas un sombre inconnu comme je le croyais tout d'abord, coupable d'avoir bêtement repris une intrigue de la célèbre reine du crime. En effet, grâce à Niki, j'ai découvert qu'il n'était rien moins qu'un des spécialistes reconnus de la romancière anglaise. Il a notamment écrit The life and the crimes of A. Christie et adapté ses pièces de théâtre. Effectivement, les personnages sont conformes à ceux de l'auteur des Dix petits nègres. La machination romanesque est particulièrement bien huilée, comme toutes les intrigues de la romancière anglaise, j'ai donc mené une autre enquête : traquer les différences avec les romans d'A. Christie.

En fait, cette adaptation est particulièrement réussie, voire caricaturale. Tout y est : Poirot est toujours obsédé par la symétrie et les grains de poussières imaginaires, Hasting a toujours moins de matière grise que le fameux détective, le crime est commis par la personne la moins soupçonnable... La seule entorse est que Poirot fume, ce qui n'apparaît pas dans les autres enquêtes me semble-t-il...

Dans cette traque des ressemblances et des différences, une chose m'a surprise : certaines expressions, comme le visage en forme d'interrogation de Poirot, paraissent étranges ou peut-être est-ce un problème de traduction. Finalement, en jetant un rapide coup d'oeil sur les ouvrages, on constate que Black coffee est très ressemblant aux originaux, un pastiche réussi donc !

Black coffee d'Agatha Christie, adapté par C. Osborne, Livre de poche

Sur le web : biographie de Charles Osborne ( wikipedia), billet Black Coffee de Niki

16 mars 2015

Vies imaginaires, De Plutarque à Michon

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Merci Folio et Anna pour ce partenariat.

9 mars 2015

Bodybuilder de R. Zem : ISSN 2607-0006

BODYBUILDER - la bande-annonce

Antoine est poursuivi par des petits malfrats car il leur doit beaucoup d'argent ainsi qu'à des voisins. Son frère, pour le soustraire à cette bande de voyous, l'emmène chez leur père, qui a quitté le domicile familial depuis longtemps. Ce dernier est le propriétaire d'une salle de musculation.

A travers Bodybuilder, nous découvrons l'univer du culturisme d'une manière réaliste, sans être caricaturale grâce au portrait sans fard du père, que l'on montre goguenard, prenant des anti-douleurs, des régimes protéinés... Tout l'oppose à son fil qui n'est pas un colosse : Antoine ment, vole mais va peu à peu évoluer au contact de son père, sans que cela soit sentimental ou invraisemblable. Antoine accumule les combines pour s'en sortir sans travailler alors que son père travaille sans relâche pour se sculpter un corps musclé pour les concours.

Relations familiales, sport, vie quotidienne sont filmés à la manière de Ken Loach. c'est une comédie sociale très réussie. Vincent, le père, n'est d'ailleurs pas incarné par un acteur professionnel. A une réalité parfois sordide, s'ajoutent quelques touches d'humour, à travers la scène finale, qui fait peut-être référence à Looking for Eric de Ken Loach, ou le personnage de la femme du coach de Vincent ( incarné par R. Zem)... Tous les acteurs sont excellents, notamment Vincent Rottiers qui incarne merveilleusement bien ce jeune sans repères. Une belle surprise !

Zem Roschy, Bodybuilder de Roschy Zem, avec Vincent Rottiers et François Mazoue, 2014, 1h40

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