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1001 classiques
3 janvier 2016

Le bonhomme de neige de Nesbo : ISSN 2607-0006

Une femme adultère découvre un bonhomme de neige en sortant de chez son amant. Avec son fils, ils rentrent chez eux terrifiés. S'ensuivent d'autres meurtres similaires. La septième enquête d'Harry Hole présente une mécanique parfaitement huilée, dans un Oslo enneigé.

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Dans cette enquête, une nouvelle recrue, Katrin Bratt, jeune et efficace, et Harry Hole mènent l'enquête tambour battant. Avec un machiavélisme incroyable, Nesbo accumule les fausses pistes, où chaque détail se révèlera a posteriori très important. On est loin de la frénésie des personnages psychotiques, de la surenchère de violence, d'horreur et des crimes spectaculaires présents dans Police, le dernier opus sur le fameux inspecteur.

Certes plus traditionnel, Le bonhomme de neige muliplie les fausses preuves et met à l'épreuve l'esprit de déduction du lecteur. C'est l'aspect le plus remarquable de cette enquête où chaque nouveau chapitre, très bref, présente un nouveau tueur potentiel, comme un inquiétant chasseur de champignons, venu assainir la maison de Harry.

Bref, l'intrigue est bien construite, ce qui ne nous empêche pas d'en apprendre davantage sur la vie alcoolisée du personnage principal et sur ses relations avec Rachel, une ex-compagne. En effet, c'est l'un des agréments des séries : on retrouve des personnages familiers et l'auteur réussit à reconstruire tout l'univers quotidien de son personnage.

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Habillé d'un élégant boitier cartonné noir, ornée d'une étoile blanche dentelée, ce beau livre vous ravira tant par son intrigue efficace que par son bel extérieur. Une enquête qui donne envie de poursuivre la découverte des précédentes aventures de l'inpecteur Hole.

Nesbo, Le bonhomme de neige, Folio policier, 584 p.

Billet de Miss Léo, de Niki où vous trouverez d'autres liens...

Autre roman : Police.

Partenariat Folio

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12 juillet 2015

Police de Nesbo : ISSN 2607-0006

 

Police

 L'homme chauve-souris a fait connaître Nesbo, un romancier norvégien. Police est le dixième opus des enquêtes de Harry Hole. Ce dernier est devenue professeur de l'école de police. Quant à ses collègues, ils font face à plusieurs meurtres de policiers, commis sur les lieux de crimes non élucidés. Harry acceptera-t-il de les aider ?

Ce roman policier, à l'intrigue trépidante n'est pas fondalement différents des autres romans nordiques. Il est difficile au début de d'entrer dans cette histoire car elle reprend certains éléments, des personnages des enquêtes précédentes et le rythme est soutenu. Lieux et actions s'enchaînent sans laisser de répit au lecture.

Ce n'est pas seulement l'inspecteur Harry qu'on suit mais chaque personnage dont le destin est parfois surprenant, comme la mort d'un des personnages principaux. L'intrigue est complexifiée à souhait : les suspects et les événements se multiplient. Le style est nerveux et les phrases brèves. Certaines phrases en anglais, très simples, ne sont pas traduites. Cette langue remplacera-t-elle les fameux mots en français en italique ?

Malgré l'intrigue bien menée et les rebondissements qui s'accumulent, ce roman policier est somme toute bien commun. Rien ne le démarque vértitablement des autres polars nordiques, si ce n'est les détails horrifiques, et l'enquête aurait pu se passer n'importe où. Fred Vargas fait entrer l'histoire dans ses intrigues, A. Christie a créé un personnage hors du commun mais pour Nesbo, je ne saurais dire...

Lassitude ? Absence de personnages charismatiques ? Clichés  ( corruption de la police, tueurs en série en pagaille, criminalité délirante !) ? Une lecture qui convient parfaitement pour l'été...

Nesbo, Police, Folio policier, 617 p.

Partenariat Folio

20 mai 2015

Nature morte, Louise Penny/ Connely, Echo Park, Connelly : ISSN 2607-0006

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8 mai 2015

Les poètes morts n'écrivent pas de romans polciers de B. Larsson : ISSN 2607-0006

23 mars 2015

Black Coffee d'A. Christie, adapté par Charles Osborne : ISSN 2607-0006

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Un nouveau Agatha Christie, pensais-je acheter en voyant ce titre que je ne connaissais pas encore. Impulsivement acheté, quelle n'est pas ma surprise en voyant écrit que c'est en réalité une pièce adapté par Charles Osborne. Black Coffee est en réalité une pièce de théâtre, ce qui se ressent dans la structure de l'histoire, qui se déroule dans un lieu unique : le salon d'un savant atomiste. Autour de lui gravite sa famille qui ne l'aime guère. Préoccupé par ses inventions, Sir Claud Amory agit comme un avare et un égoïste. Une formule qu'il a mise au point lui permettrait de détruire massivement des villes. Est-ce sont fils qui l'a tué pour s'en emparer car il manque cruellement d'argent ? Est-ce cet Italien étranger qui a volé la dormule pour la vendre au plus offrant ? Qui est coupable ?

Sir Claud ayant fait appel à Poirot avant sa mort pour protéger sa formule, ce dernier accompagné d'Hasting va brillament mener l'enquête. Si Black Coffee ressemble tant à une enquête d'A. Christie, c'est parce qu'Osborne n'est pas un sombre inconnu comme je le croyais tout d'abord, coupable d'avoir bêtement repris une intrigue de la célèbre reine du crime. En effet, grâce à Niki, j'ai découvert qu'il n'était rien moins qu'un des spécialistes reconnus de la romancière anglaise. Il a notamment écrit The life and the crimes of A. Christie et adapté ses pièces de théâtre. Effectivement, les personnages sont conformes à ceux de l'auteur des Dix petits nègres. La machination romanesque est particulièrement bien huilée, comme toutes les intrigues de la romancière anglaise, j'ai donc mené une autre enquête : traquer les différences avec les romans d'A. Christie.

En fait, cette adaptation est particulièrement réussie, voire caricaturale. Tout y est : Poirot est toujours obsédé par la symétrie et les grains de poussières imaginaires, Hasting a toujours moins de matière grise que le fameux détective, le crime est commis par la personne la moins soupçonnable... La seule entorse est que Poirot fume, ce qui n'apparaît pas dans les autres enquêtes me semble-t-il...

Dans cette traque des ressemblances et des différences, une chose m'a surprise : certaines expressions, comme le visage en forme d'interrogation de Poirot, paraissent étranges ou peut-être est-ce un problème de traduction. Finalement, en jetant un rapide coup d'oeil sur les ouvrages, on constate que Black coffee est très ressemblant aux originaux, un pastiche réussi donc !

Black coffee d'Agatha Christie, adapté par C. Osborne, Livre de poche

Sur le web : biographie de Charles Osborne ( wikipedia), billet Black Coffee de Niki

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23 août 2014

Code 1879/ Depuis le temps de vos pères de Dan Waddell : ISSN 2607-0006

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C'est en regardant, avec plaisir, la série Whitechapel ( l'épisode 4, de la troisième série), que j'ai repensé à la trilogie de Dan Waddell. En effet, Les inspecteurs J. Chandler et Ray Miles utilisent les archives rangées par Ed Buchan qui ne manque pas d'humour noir ( en rangeant les dossiers sur l'Islande, il prévient son patron que s'il trouve des harengs sur les lieux d'un meurtre, il pourra toujours chercher dans les meutres islandais...).

Dans Code 1879, on découvre donc une sombre d'affaire résolue en partie avec l'aide d'un généalogiste : ces cadavres découverts dans des cimetières prennent sens par rapport à un passé lointain. Et c'est Nigel Barnes qui est amené à tisser ces liens entre le passé et le présent. L'amateur-enquêteur est original et sympathique ( l'officier Heather Jenkins tombe même sous son charme), le final spectaculaire et on découvre aussi le milieu des généalogistes...

Nous retrouvons donc Nigel, dans une deuxième enquête Depuis le temps de vos pères : la mort d'une femme et l'enlèvement de sa fille est la nouvelle enquête confiée à l'inspecteur Foster. D'anciennes affaires similaires dans la même famille sont révélées. Quel lien cette affaire entretient-elle avec le passé ? Si dans Whitechapel, le lien entre passé et présent est fortuit ( dans l'épisode dont je parlais la ficelle est des plus grossières : une affaire exactement similaire se serait produite des années antérieures (?), où un jeune patissier éconduit aurait empoisonnée son aimée avec un poison, exactement le même cas que doit résoudre Chandler), ici, le rapport avec l'histoire familiale sera primordiale pour résoudre l'énigme. Comme dans le premier opus, corollairement à l'enquête, nous est racontée l'histoire d'une jeune fille en lien avec l'enquête. Assez vite, le lecteur peut faire les liens entre les deux histoires. Et pourtant, nous continuons la lecture : cette nouvelle aventure de Nigel dévoile de nouvelles informations sur les recherches généalogiques, sur sa vie personnelle, et sur l'église des Mormons. Un ouvrage agréable à lire, en attendant le troisième tome...

Dan Waddell, depuis le temps de vos pères, Babel noir, 392 p. Billet de Soie.

Waddell, Code 1879, Babel noir, 361 p.

17 juin 2014

La maison des miroirs de John Connoly : ISSN 2607-0006

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Surtout connu pour son livre des choses perdues, chroniqué par Karine ou par Cryssilda, J. Connolly a aussi créé un personnage de détective privé : il a écrit 5 nouvelles pour la BBC, lorsque celle-ci lui a proposé d'écrire des récits pour la radio, s'explique-t-il dans sa préface. L'une d'elle reprend un de ses personnages récurrents, le détective privé Charlie Paker. Il cherche à renouveller le genre policier en mêlant fantastique et enquête.

En effet, la maison des miroirs ressemble bien à un manoir hanté, non par des fantômes, mais par un tueur en série. John Grady est un voleur d'enfants et il les enferme dans une maison pleine de miroirs. Le narrateur-détective cherche à résoudre un cas délicat : le propriétaire de cette sinistre maison n'est autre qu'un parent d'une des victimes de John Graddy. Il a retrouvé une photo d'enfant à l'intérieur de cette maison fermée. L'enfant, est-il en danger ? Qui est cet étrange Collectionneur qui se promène comme une ombre sur les routes du Maine ?

Curieusement, ce polar fantastique s'inscrit aussi dans la lignée des romans policiers noirs, l'action s'ancrant dans le Maine. La violence, présente dans deux personnages typiques de mafioso et des règlements de compte, des ex-taulards font partie inhérente de cet univers du hard boiled. Autre curiosité, la nouvelle, qui par définition est brève, développe a contrario de nombreux personnages et on ne peut reprocher à l'auteur d'avoir juste esquissé ses personnages et son intrigue : la vie privée du détective est même évoquée avec force détails à plusieurs reprises.

Pourtant si le récit se lit très facilement et l'intrigue est bien ficelée, créant parfois un véritable malaise avec des allusions ésotériques qui restent bien sûr inexpliquées, elle ne donne pas forcément envie de se plonger dans le reste de l'oeuvre policière de cet auteur.

Connolly, La maison des miroirs, Pocket, 159 p.

Participation au mois anglais organisé par Lou, Cryssilda et Titine.

Participation aux mélanges des genres de Miss Léo ( mon bilan ici).

30 mars 2014

Le lieu du crime/ Le cortège de la mort d'E. George : ISSN 2607-0006

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Le lieu du crime est l'une des enquêtes menées par Thomas Linley, aristocrate, paraissant incongru dans le milieu policier. Il est chargé par son supérieur d'enquêter sur la mort d'une jeune femme Joy Sinclair qui souhaitait mettre sur pied une pièce qui devait révéler les terribles secrets familiaux des Stinhurst. C'est d'ailleurs un milieu aristocratique, le grand manoir écossais de Westerbrae qui va servir de décor au crime et où Thomas va retrouver le producteur, le comte de Stinhurst.

Ce qui pourrait apparaître comme une énième enquête sur le modèle des whodunits - chambre du crime close de l'intérieur, une douzaine de suspects, de nombreux mobiles... - est rendue plus complexe par la présence d'Hélène Clyde dont est amoureux Linley, développant ainsi une intrigue qui repose en grande partie sur la personnalité de T. Linley, l'aristocratie et ses secrets de famille, thématique très victorienne.  Quelques références à l'histoire et au théâtre agrémentent cette enquête bien ficelée mais pas des plus originales.

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" Véritable forêt vierge, avec de lugubres statues funéraires recouvertes de lierre, des arbres tombés au sol faisant des forteresses et des cachettes idéales, des pierres tombales écroulées et des monuments en ruine... On aurait dit un décor de roman fantastique, jusqu'aux arbres noueux présentant à hauteur d'épaule d'énormes médaillons sculptés  en forme de lune d'étoiles ou de visage sarcastiques" ( p. 140) : à l'image de ce cimetière où est retrouvée morte Jemina Hasting, Le cortège de la mort est construit sur une profusion d'intrigues secondaires qui s'enchevêtrent et qui finissent par toutes se rejoindre. On ne peut qu'admirer l'habileté de la romancière pour nouer tous ces fils épars. Qui est l'assassin et quel est son mobile ? Questions somme toute classique mais la narration l'est beaucoup moins. Dans l'intrigue policière s'intercale des extraits d'un rapport de Psychopathologie, culpabilité et innocence dans l'affaire John Dresser. Ce rapport raconte le meurtre d'un très jeune enfant commis par trois jeunes de milieux défavorisés et soulève de nombreuses questions sur le système judiciaire. Coupant sans cesse la progression de l'enquête, on ne comprend que tardivement son rôle dans celle-ci.

Mais revenons à Jemina : qui l'a tuée ? Est-ce que ce sont ses collocataires de la pension de Bella Mc Haggis ? Est-ce un fou qui se prend pour son ange gardien ou Gordon son ex-ami ? C'est Isabelle Ardery qui mène l'enquête, aidée de ses fioles d'alcool et de Thomas Linley. On retrouve aussi ses équipiers comme Barbara Havers, les Saint-James...

Cependant, on ne retrouve pas l'opposition des classes sociales comme dans Le Lieu du crime, mais une réflexion sur la place de la femme dans la société : Isabelle sait qu'elle va devoir s'imposer dans un milieu masculin. Elle doit aussi faire face à des remarques sexistes d'un collègue... Mais le ton n'est pas toujours grave et les déboires vestimentaires de B. Harvers amènent beaucoup de légéreté. Et comme si le roman n'était pas assez touffu avec son cortège de suspects et de personnages, l'intrigue se déroule dans deux lieux différents nous permettant de découvrir le métier de chaumier et les espaces verts du Hampshire... Finalement, cette enquête se révèle passionnante, haletante et tortueuse.

George Elizabeth, Le lieu du crime, Pocket, 478 p.

George Elizabeth, Le cortège de la mort, Pocket, 1015 p.

Challenge mélange des genres de miss Léo et challenge myself de Romanza

24 février 2014

Une fille dans un caveau de Ruth Rendell : ISSN 2607-0006

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" Cette grandiose et grotesque nécropole aurait pu, si l'on avait récupéré le terrain servir à loger bien des sans-abri. C'était particulièrement sinistre et impressionnant. Jamais auparavant wexford n'avait ressenti si fortement ce frisson opressant de la mort. [...]. La victoire ailée retenait des chevaux, projetés en avant contre un ciel presque noir. sous les arches des colonnades, s'étendaient des ténèbres. Pour rien au monde il n'aurait marché entre ces arches et ces piliers frontaux pour déchiffrer les plaques de bronze fixées aux murs jaunes et humides. Jamais il ne passerait une nuit dans un tel lieu. Il avait gravi les marches pour visiter le cimetière." Et c'est dans ce cimetière de Kenbourne Vale que nous retrouvons Wexford, en convalescence à Londres, chez son neveu, commissaire à la brigade criminelle. Il ne peut s'empêcher de participer à cette mystérieuse enquête où une fille, avec une fausse identité, est retrouvé dans le caveau d'un sinistre cimetière.

La beauté romanesque de cette intrigue se situe dans la lecture de l'inspecteur Wexford : il n'a cure d'aller voir la statue de Peter Pan à Kensington park, en revanche, il va saluer la statue de T. More, auteur de l'Utopie. Des citations en exergue de ce livre ponctuent chaque début de chapitre : les cités idéales construites par les écrivains ont bien pour fonction de critiquer les sociétés dans lesquelles ils vivent. Les quartiers miséreux, le désarroi de certains habitants, la religion, tout est évoqué dans cette enquête où la vie privée de nombreux policiers et personnages, gravitant autour de l'enquête, sont évoqués pour mieux montrer les failles humaines et sociales.

Les recherches se concentrent notamment autour de la famille, des relations entre parents et enfants et du poids de la religion. En revanche, la déambulation dans un Londres pluvieux est charmante malgré la fameuse pluie londonnienne. Cette " dystopie" - c'est ainsi que Wexford surnomme l'enquête - s'attache aussi aux états d'âme de Wexford qui doit faire ses preuves à Londres : malgré ses problèmes de santé et son âge va-t-il réussir à trouver le fin mot de l'histoire ?

Rendell, Une fille dans un caveau, 285 p.

Participation au challenge I love London organisée avec Titine.

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8 février 2014

Le garçon dans le chêne, Fredrick Ekelund : ISSN 2607-0006

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" je marche sur le soleil, debout sur le soleil", " Le soleil remplit jusqu'au bord ma poitrine de miel exquis et dit : un jour toutes les étoiles s'éteindront ; et pourtant elles continuent de briller sans crainte"(edith södergran, poétesse finlandaise, cité p. 87)

Voici un polar venu du froid, qui est tout aussi intéressant et captivant que ceux d'Indridason ou de Mankel. L'auteur suédois F. Ekelund nous emmène au coeur de sa ville, à Malmö, ville industrielle du sud de la Suède, dans une sombre affaire de viol et de crime d'honneur. L'inspecteur Lindström et sa nouvelle stagiaire, Monica Gren, enquêtent sur des immigrés où deux cultures s'opposent radicalement, ce qui ne va pas sans heurts. La victime Yasmina - adolescente mystérieuse dont on nous dessine peu à peu un portrait fascinant, qui participe de beaucoup dans l'attrait de ce polar - était trop libre selon sa famille, vivant dans des conditions claniques, marquée par la tragédie de Sabra et Chatila. Cependant, un deuxième meurtre amène nos deux enquêteurs dans une toute autre direction, assez surprenante.

Comme beaucoup de polars nordiques, la dimension réaliste et sociale transparaît à travers l'enquête. Le quotidien, la culture suédoise, la politique, la littérature, de nombreux sujets sont abordés permettant de nous représenter les mentalités scandinaves. Et qu'en est-il de ce nouvel inspecteur ? Nous découvrons corollairement à l'enquête, la vie de Lindström, qui sans être aussi noire que celle d'un Elendur, vit difficilement le drame conjugal de l'éloignement...

Loin des enquêtes de l'univers atemporel des whodunits où la mécanique du mystère prime sur le reste, Le garçon dans le chêne reflète le monde contemporain, dans une écriture sans fioriture, avec des personnages ayant des failles, des défauts et des enquêtes qui ne suivent pas une ligne droite. On a hâte de découvrir les nouvelles enquêtes de Lindstrôm...

Ekelund, Le garçon dans le chêne, Folio policier, 335 p.

 avis de Lystig

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