C'est le premier, je balance tout (juillet 2018) : ISSN 2607-0006
1) LES CHRONIQUES VENUES D'AILLEURS
Canicules, période estivale, détente ! Avant de faire une pause en août, j'ai commencé Les lettres à Nelson Algren de Simone de Beauvoir, Mémoriser sans peine de Delegaigne Les petites bulles de l'attention de Lachaux et Ada Antoine Bello ( depuis ma découverte d'Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet, je veux lire tout Bello ! J'en parlerai probablement bientôt sur ce blog). Comme vous pouvez le constater, je lis de manière obsessionnelle tout ce qui touche Simone de Beauvoir et la cognition... Mais je vais aussi emporter dans ma valise Mapuche de Férey dont j'avais beaucoup apprécié Condor, Les filles aux lions de Jessie Burton et Selfies de Jussi Adler Olsen. Et vous qu'emportez-vous sous la chaleur ?
OKJA Bande Annonce VF (Netflix) Film d'Aventure Coréen, Cannes 2017
Outre ces trois films, j'ai enfin pu voir Okja. Le film était-il aussi attrayant que les précédents films de Bong Joon-ho ? Ce réalisateur sud coréen a déjà réalisé l'excellent The Host et Mémories of murder.
Comme The snowpiercer, Okja est une superproduction qui souffre un peu de son hollywoodisation par ses couleurs empruntées à Wes Andersen, une longue course poursuite traditionnelle des films américains d'action ou une amitié ressemblant à celle de Totoro. Cette surhybridation fait perdre un peu de la spécificité du style du réalisateur, même si on retrouve le burlesque ( des chutes, une gesticulation exagérée des acteurs). Okja est un cochon modifié génétiquement, élevé avec amour par Mija dans les montagnes de la Corée de Sud. Mais ce pachyderme n'a été créé qu'à des fins consuméristes sous des dehors humanistes : la société Mirando proclame haut et fort qu'elle veut résorber les problèmes d'alimentation dans le monde. Malgré ses défauts, comme une mise en place un peu lente, l'intrigue prévisible, le message convenu de la déshumanisation de la société capitaliste, Okja reste un bon film. Mais que reste-t-il de son auteur dans ce blockbuster ( et on pourrait se poser pareil question pour Thor réalisé par K. Branagh ou Jurassik world de Bayona) ?
Okja de de Bong Joon-ho, 1h58, Avec Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal, Paul Dano, sur Netflix, 2017
Sur le web : Le bleu du miroir,
Propos recueillis par Samuel Douaire, " Bong Joon-ho : il y a une dimension cartoon dans "Okja",Télérama, 28 juin 2017. URL : https://www.telerama.fr/cinema/bong-joon-ho-il-y-a-une-dimension-cartoon-dans-okja,159987.php
Régnier Isabelle, "Okja : Une belle et sa bête seules contre tous", Le Monde Cinéma, mis en ligne 28 juin 2017. URL :https://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/06/28/okja-une-bete-et-sa-belle-seules-contre-tous_5152185_3476.html
3) MES LIVRES
Voici mes lectures éclectiques de ce mois : Une mémoire infaillible de Sébastien Martinez, La maison où je suis mort autrefois d'Higashino et La peste écarlate de J. London. Que de belles découvertes ce mois-ci !
Après la lecture de l'intéressant et captivant roman d'Higashino ( La maison où je suis mort autrefois), j'ai acheté Le dévouement du suspect X. Simone de Beauvoir, est-elle encore beaucoup lu ? Je me suis plongée dans Une femme rompue et j'ai tellement apprécié son style que j'ai acquis L'invitée et Une mort très douce. On ne présente plus M. Connely : j'espère que ce volume Sur un mauvais adieu sera aussi efficace que les précédents romans de l'auteur !