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1001 classiques
9 février 2010

Les paupières d'Yoko Ogawa : ISSN 2607-0006

54478436

Attirée par la gracieuse couverture représentant une fragile fleur d'une couleur pourpre violacée, et connaissant très mal la littérature japonaise, j'ai voulu découvrir ce recueil de nouvelles dont le ton très divers et très étrange laisse le lecteur dans une sensation de confusion. Ce recueil est composé de 8 nouvelles :" C'est difficile de dormir en avion", " L'art de cultiver les légumes chinois", " Les paupières", " Le cours de cuisine", "Une collection d'odeurs", "Blackstore", "Les ovaires de la poétesse" et "Les jumeaux de l'avenue des Tilleuls".

Quatrième de couverture : " Une petite fille touchée par l'élégance d'un vieil homme le suit dans son île et devient son alliée face à l'hostilité du monde environnant. Dans la maison vit un hamster, au regard dépourvu de paupières. Une japonaise prend l'avion pour l'Europe. A ses côté s'installe un homme qui lui parle puis s'endort. dans l'obscurité du vol de nuit, l'inconnu lui révèle alors l'existence des "histoires à sommeil". Une jeune femme part en voyage pour tenter de fuir ses insomnies. En s'éloignant de son pays, de son amant et de ses habitudes, elle espère trouver suffisamment d'étrangeté pour, le soir venu, s'endormir tranquillement. Dormir, s'endormir, s'éloigner du monde pour retrouver le chemin de l'inconscient, tel est le propos de ce recueil de nouvelles à lire comme une très belle introduction à l'oeuvre de Yoko Ogawa, aujourd'hui mondialement reconnue."

Toutes les nouvelles sont très étranges car on saisit mal l'objet ou le sujet du récit. S'arrêtant abruptement, elles manquent de consistance et chaque fin est énigmatique. Un lien se tisse entre tous ces courts récits, celui du sommeil ou du rêve. Certaines nouvelles se teintent de fantastiques, d'autres cachent une réalité plus horrible sous une belle écriture, où sont notés d'infimes détails : la mutilation, l'inconnu terrifiant sont d'autres thèmes récurrents des récits où toujours une note discordante apparaît dans un quotidien anodin. Par exemple, le narrateur de" Blackstore" raconte comment son frère un champion de natation se réveille un jour le bras bloqué au niveau de l'oreille. Pourquoi ? Ce bras se fossilise et finit pas se détacher. A la fin de la nouvelle, le frère se retrouve dans un hôpital et nous n'avons toujours aucune explication... 

Même si l'écriture est impeccable, fine, fluide, et que les notations de sensations sont particulièrement réussies, je n'ai pas du tout été conquise par ces nouvelles, plutôt effrayantes, qui tournent court et qui n'arrivent pas à susciter une atmosphère dans laquelle on peut s'immerger.

 Ogawa,  Les paupières, Babel, 203 p.

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Commentaires
-
il y a quand même quelques récits de cet auteur qui sont empreints d'un certain malaise...Le petit joueur d'échec en particulier...ceux ci je n'ose pas trop les entamer...
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M
@ Clara : J'ai l'impression que pas beaucoup de blogeuses apprécient les histoires étranges et glauques de Ogawa... j'avoue ne pas avoir envie de découvrir ses autres romans, peut-être plus tard...
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C
Une déception pour moi ...
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J
Je ne suis pas prête de tomber en panne d'idée lecture. <br /> Désolé pour la faute d'orthographe.
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J
Ne t'inquiète pas Fleur. Vu ma LAL tu as largement le temps. Je ne suis pas prête de tombé en panne d'idée lecture.
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