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1001 classiques
2 mars 2011

Black Swan d'Aronofsky : ISSN 2607-0006

BLACK SWAN | Official Trailer | FOX Searchlight

Le lac des cygnes est l'histoire d'une jeune fille, transformée en cygne par le magicien Von Rothbart, qui ne pourra reprendre sa forme humaine que si elle rencontre le vrai amour. Au moment où le prince Siegfried lui déclare son amour, un bal a lieu où sa rivale, la fille de Von Rothbart, va prendre son apparence pour séduire le prince. Ce dernier trompé par cette illusion va épouser ce "cygne noir". Lorsqu'il s'aperçoit de sa méprise, il est trop tard, la jeune fille, folle de désespoir, se suicide. C'est Nina, une ballerine de la New-York city ballet, qui va incarner la reine des cygnes. "je veux être parfaite", déclare Nina qui malheureusement, dans sa perfection et sa technicité n'arrive pas à incarner la sensualité du cygne noir.

Débute pour Nina une lutte contre elle-même pour atteindre cet idéal : incarner les deux cygnes. Surprotégée par une mère possessive, subissant la pression de Thomas Leroy le directeur artistique de la troupe et de la rivalité d'une autre ballerine, Nina sombre peu à peu dans la souffrance et la paranoïa. Natalie Portman est époustouflante et spectaculaire dans ce rôle de danseuse dévouée à son métier. Et c'est là que le bat blesse : si artistiquement, la représentation du travail de danseuse est impeccable, avec des magnifiques scènes gracieuses, les troubles du personnages s'incarnent dans des images dérangeantes. 

Musique récurrente, thème du double, le film joue aussi sur les codes du genre de l'épouvante  mais avec excès. L'histoire commence avec un rêve mais finit dans un cauchemar car chacun sait que la perfection n'est pas de ce monde. Abordant la question du passage de l'âge lié aux exigences d'un métier, de la question du dépassement de soi, ce film est une réussite, sur fond de musique de Tchaïkovsky mais qui pèche par une surenchères d'images sordides.

Aronofsky, Black Swan, 1h50, avec Natalie Portman, Vincent Cassel, 2011.

Les avis de Choupynette et Dasola.

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Commentaires
M
@ Wens : J'avoue avoir été tellement enthousiasmé par sa grâce que je n'ai pas fait tellement attention au bras ! <br /> PS : pour les images, je t'envoie un mail explicatif !
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W
Excuse-moi mais j'ai à te demander un renseignement pour mon blog (canalblog). Comment fais-tu pour mettre des photos dans la colonne sous Album photos?
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W
Réponse un peu tardive : une technique irréprochable mais ses bras n'ont pas la grâce de ceux d'une danseuse Etoile (même pas des danseuses du corps de ballet; compare-les!). On dirait un petit canard pas vilain! Ceci dit c'est une bonne actrice!
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M
@ titine : Je suis folle du baroque !!!! les illusions, le mouvement, tous ces éléments ne me dérangent pas... j'aime l'excès aussi mais dans certains domaines. De même que "requiem for a dream" : j'adore le titre, l'acteur, l'histoire mais toujours pareil, trop de violence "inutile"... En fait, tu as raison, je conçois bien que s'il n'avait pas cette touche "flamboyante", ce ne serait pas Aronofsky !!!!<br /> <br /> @ claudia : effectivement, dommage, ca manquait parfois un peu de finesse mais je trouve que c'est quand même un magnifique film sur la danse et puis quelle actrice !!!
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C
J'ai bien aimé le sujet et l'interprète mais ensuite le film tombe dans le grand guignol voire le grotesque : danser avec un morceau de verre enfoncé dans le corps, les doigts de la mère écrasés par la porte etc. C'est traité d'une manière lourdingue comme si le réalisateur avait peur que son public ne comprenne pas les problèmes de l'héroïne. Il faut toujours qu'il en ajoute!
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