Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
1001 classiques
12 avril 2020

The dungeon of black compagny (volumes 1, 2, 3) de Yasumura : ISSN 2607-0006

dungeon-black-compagny-1-komikkudungeon-black-compagny-2-komikkudungeon-black-company-3-komikku

© Youhei Yasumura 2019

Comme vous avez peut-être pu le constater, les mangas ont la capacité d'aborder tous les thèmes, que ce soit les intelligences artificielles ( Ghost in the shell, Demokratia...), du harcèlement scolaire (Le perce neige) ou de divers métiers (Bakuman, Deep see aquarium magmell, Une vie au zoo...)... The dungeon of black compagny aborde la vie de l'entreprise mais par le biais d'un mélange générique audacieux : ce shonen mêle fantasy et vie salariale.

The dungeon neet 001

 © Youhei Yasumura 2019

Qui est le héros ? Egoïste et paresseux, Kinji se prélasse depuis que des spéculations l'ont mis à l'abri du besoin. Cependant, il va être projeté dans un monde  - comme dans les isekais - où il est obligé de trimer comme un esclave dans une mine pour un petit salaire. Très rapidement, il s'endette et doit trouver des solutions pour échapper à l'entreprise Raizaher Mining, qui l'exploite.

The dungeon chanson 001

© Youhei Yasumura 2019

L'entreprise emploie tous les moyens pour asservir ses employés comme le lavage de cerveau, l'humiliation... Les mineurs travaillent au son d'une chanson vantant l'entreprise. Mais Kinji est bien décidé à ne pas travailler. Il arrive toujours à fédérer les autres esclaves comme les fourmis et les exploite à son tour sans vergogne.

The dungeon fourmi 001

© Youhei Yasumura 2019

The dungeon la salarié ultime 001

© Youhei Yasumura 2019

Mais pire que les fourmis, il y a la salariée ultime, appelée l'héroïne, qui déclare : "je travaille jusqu'à la mort" ! ou " Maintenant travaillons sans relâche"...

Au fur et à mesure qu'on avance dans les volumes, notre anti-héros monte dans la hiérarchie pour constater que la situation est la même à tous les niveaux : salaire bas, exploitation, endettement, dévouement pour l'entreprise... Avec un humour grinçant, voire glaçant, le mangaka décrit le monde de l'entreprise transposé dans la fantasy. Tout en développant des combats, des personnages humanoïdes, le mangaka critique la société...

Yasumura Youhei, The dungeon of black compagny, ( 4 volumes, en cours), Komikku, France, 2018.

logo un mois au japon

Participation au challenge un mois au Japon organisé par Lou et Hilde

Publicité
Commentaires
H
C'est original comme mélange et intéressant de voir ce genre de thématique abordée mais ça fait froid dans le dos. Quelle horreur!
Répondre
M
C'est bien vrai que les mangas abordent tous les sujets, comme nos BD finalement :) J'aimais la sélection du prix Mangawa auquel je participais avec les collégiens quand je travaillais encore. Elle ouvrait leur monde autour de sujets qu'ils n'auraient pas pensé à aborder en lisant un manga. A l'époque j'en lisais beaucoup...ça reviendra grâce à toi tu m'en donnes envie...
Répondre
A
Oho, voilà un manga pour lequel je pourrais craquer ! Le concept me plaît bien avec cette vision de l'entreprise dans un contexte fantasy-iste, et si en plus l'humour est grinçant... Mais série en cours à 4 tomes ? Aaargh ! Je crois que je vais quand même y regarder de plus près !<br /> <br /> En passant, les éditions Paquet offrent de la lecture gratuite pendant le confinement et je crois que je vais me laisser tenter par leur manga, même si c'est le tome 5 (sur 30 - eeek). Paraît-il qu'il est plutôt bien : https://www.editionspaquet.com/actualites/act318
Répondre
L
Intéressant ! Je ne connaissais pas du tout mais le sujet m'interpelle. Je me le note et j'espère le trouver dans ma médiathèque lorsqu'elle rouvrira. Merci de nous rejoindre pour ce mois au Japon, cela me fait très plaisir :)
Répondre
S
voilà qui paraît intéressant, tu t'y plonges en plein :D
Répondre
Publicité
1001 classiques
Newsletter
62 abonnés
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 506 767
Publicité
Publicité