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1001 classiques
20 novembre 2013

Le jardin blanc de Stéphanie Baron : ISSN 2607-0006

 

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Figure fascinante, autant par sa vie que par son oeuvre du groupe de Bloomsbury, V. Woolf (biographie sur le site Larousse) inspire encore de nombreux auteurs. Malheureusement, cela donne parfois de bien mauvaises idées aux auteurs : S. Baron imagine que V. Woolf ne meurt pas le 28 mars 1941, noyée, mais elle aurait survécu un mois supplémentaire et aurait peut-être été tuée... Cette idée saugrenue permet ainsi à la romancière de développer une intrigue très plaisante où se mêle - à une intrigue amoureuse entre le personnage principal Jo Bellamy et Peter, la personne chargée d'authenfier un manuscrit miraculeusement retrouvé de V. Woolf, - une chasse aux indices pour prouver la véracité du dernier manuscrit de V. Woolf, avec de nombreux poncifs : une boite entérrée au fond d'un jardin, une société secrète, un concurrent déloyal... Pas de temps morts, l'enquête se déroule sur un rythme trépidant.

Outre l'enquête haletante autour du manuscrit, l'intérêt réside dans les nombreux éléments sur la vie de Vita Sackville West et de son jardin de Sissinghurst. En effet, l'héroïne est une paysagiste américaine dont le commanditaire souhaite recréer le "jardin blanc" situé dans le Kent. La découverte d'un cahier qui semble appartenir à V. Woolf - dont le pastiche n'est pas particulièrement réussi - précipite la jeune femme dans une quête reposant sur des coincidences stupéfiantes.

Au détour de l'histoire, on en apprend davantage sur Albert Woolf et les apôtres. Quel est leur rôle joué pendant la guerre ? Comme un petit parcours touristique, on découvre les différents lieux où ont vécu la romancière et ses proches mais aussi les bibliothèques d'Oxford, et de Cambrige. Si l'évocation du groupe de Bloomsbury, de leurs oeuvres picturales et artistiques, est particulièrement intéressante, l'histoire romanesque entre la jeune jardinière et son patron, puis de Peter, semble se surajouter aux clichés créant ainsi un roman bien documenté mais cousu de fils blancs.

Baron, Le jardin blanc, NIL, 397 p.

Merci aux édition du Nil pour ce partenariat. Lu par Cryssilda, Lou, Titine... et participation au challenge V. Woolf de Lou

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Commentaires
K
Il me tente bien ce roman. J'ai vu des avis de tous les genres... mais je reste tentée. Tu me confortes dans cette idée!
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L
Je l'ai aussi mis au recap du challenge British Mysteries, ça te convient ?
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L
Il faut accepter les invraisemblances mais la promenade est sympathique, j'ai passé un bon moment :)
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L
Il faut accepter les invraisemblances mais la promenade est sympathique, j'ai passé un bon moment :)
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M
@ Claudia : C'est en effet, une très bonne idée ! J'ai appris beaucoup de choses mais l'histoire tout autour est vraiment stéréotypée et légère ! <br /> <br /> <br /> <br /> @ Lilly : Tu ne rateras rien. Le style de Woolf est bien meilleur et incomparable !<br /> <br /> <br /> <br /> @ Niki : Certains aspects le sont mais toutes l'histoire est cousue de fils blancs... On passe un bon moment mais ce n'est pas un roman inoubiable.
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