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1001 classiques
5 janvier 2010

Les orpailleurs de Thierry Jonquet : ISSN 2607-0006

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Comme j'avais beaucoup apprécié la lecture des précédents romans de Thierry Jonquet (La belle et la bête, Le manoir des immortelles) , j'ai poursuivi l'exploration de l'univers très noir de cet auteur avec Les orpailleurs.

Rovère, dansel, Dimiglio et Sandoval sont des inspecteurs d'une brigade parisienne qui vont faire une macabre découverte, celle d'une jeune femme dont on a tranché la main de manière chirurgicale. Elle restera longtemps non-identifiée, créant ainsi une confusion au sein de l'enquête. Ce meurtre est suivi de deux autres meurtres identiques : une jeune artiste peintre polonaise et une vieille femme travaillant à l'ambassade de Pologne sont retrouvées avec la main tranchée. Le mystère s'opacifie surtout que la brigade a d'autres affaires à traiter et que les personnages principaux ont des problèmes personnels, qui viennent interférer avec l'enquête. Quel est le lien entre ces trois femmes ? Et surtout quel est le mobile ?

Ce roman de T. Jonquet est particulièrement complexe car le narrateur suit, de manière assez cinématographique, la vie de plusieurs personnages. On découvre ainsi la vie personnelle mouvementée et dramatique de l'inspecteur Rovère ainsi que celle de la juge Nadia instruisant l'affaire des "femmes aux mains coupés". Le quotidien de la brigade est aussi minutieusement décrit ainsi que d'autres affaires en cours. Les personnages et les intrigues sont donc nombreux et le lecteur reste dans le flou tout le premier tiers du roman. La mise en place des fils de l'intrigue est très longue et ce n'est que dans le dernier tiers du roman qu'on commence à dénouer les fils de l'enquête. T. Jonquet joue avec les nerfs du lecteur et le dénouement en est d'autant plus surprenant.
Cependant si la vie du juge Nadia est mise en valeur, c'est que ce roman policier, en plus de mettre en place une enquête pleine de rebondissements et de surprises, pose les bases d'une réflexion sur la justice et l'Holocauste. Peu à peu, au fil de l'enquête, l'auteur a habilement su mêler des questions sur le souvenir, sur l'histoire et la morale, sans être toutefois moralisateur.
Comme dans Le manoir des immortelles, l'auteur semblent refuser de conclure et la fin est une non fin qui peut être frustrante. Un roman remarquablement complexe dont la lenteur peut agacer mais qui se révèle beaucoup plus riche qu'une simple enquête...

Joncquet, Les orpailleurs, Folio policier, 400 p.

Autres romans de l'auteur : Le manoir des immortelles, La bête et la belle

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4 janvier 2010

Millenium, tomes 2 et 3 de Stieg Larsson : ISSN 2607-0006

 

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Tome 2 : "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette"

Un journaliste travaillant temporairement pour Millenium, le magazine de Blomkvist, est assassiné ainsi que sa femme. Son article portait sur le trafic sexuel de femmes venues de l'Est. A-t-il été tué à cause des révélations de son article ? Tous les indices semblent désigner Lisbeth comme la parfaite meurtrière : les médias s'emparent avidement de l'affaire pour faire de Lisbeth une coupable avec un passé psychologique très lourd. Est-elle la véritable meurtrière ?

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Tome 3 : " La reine dans le palais de courants d'air"

Lisbeth va être jugée pour coups et blessures aggravés sur la personne de son père. Elle-même a réchappé plusieurs fois de peu à la mort : enterrée vivante, avec une balle dans la tête, elle survit toutefois. Heureusement que M. Blomkvist et quelques amis luttent pour la sauver d'un complot de la SAPO, la police secrète d'Etat, qui cherchent à la faire enfermer à vie...

Ces deux tomes sont beaucoup plus étroitement liés que le premier tome. Si le premier opus est un véritable thriller, ces suites tombent dans le genre du roman d'espionnage. Ils mettent en scène une "théorie du grand complot"  où coexistent des espions de l'ex-URSS, un département secret à l'intérieur de la police secrète suédoise, la SAPO, des secrets défenses...
Le lecteur découvre le passé de Lisbeth Salander sur fond de querelle de guerre froide et de vengeance personnelle. "Démesure" et "invraisemblance" sont deux adjectifs qui pourraient qualifier ces romans qui usent de la surenchère dans la violence  des actions : des crimes et des tueurs à volonté, des héros hors normes et des longueurs qui deviennent de plus en plus longues...
J'ai été beaucoup moins convaincue par ces derniers tomes rocambolesques et peu crédibles...

 Larsson, Millenium, tome 2,Acte Sud, 653 p.

 Larsson, Millenium, tome 3, Acte Sud, 575 p.

Autres romans : Millenium, tome 1

3 janvier 2010

Millenium, tome 1," Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" de Larsson : ISSN 2607-0006

 

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Un vieil homme, Henrick Vanger, de quatre-vingt-dix ans reçoit une fleur séchée pour chacun de ses anniversaires. Seule sa nièce lui en offrait mais celle-ci a disparu ou a été tuée trente ans auparavant. Qui peut lui offrir ces fleurs si ce n'est le meurtrier ? Blomkvist, journaliste à Millenium, est condamné dans l'affaire Wennetrom pour avoir porté de fausses affirmations sur ce groupe. Il est contacté par Vanger pour retrouver le meurtrier de sa nièce... Lors de son enquête, il va être aidé par Lisbeth Salander, une jeune hacker quelque peu asociale... Commence une enquête où se mêle horreur et nazisme.

Voici un polar écrit de manière journalistique : chaque personnage est très fouillé, chaque événement est décrit minutieusement... Paradoxalement, ces descriptions n'empêchent pas le lecteur de se plonger au coeur de cette enquête, au côté de personnages attachants. Blomkvist est un charismatique journaliste mais naïf et bien pensant. Quant à Lisbeth, elle est présentée comme un véritable "concept" : c'est une écorchée vive avec des dons insoupçonnés, notamment en matière informatique.

L'enquête est une véritable énigme présentée comme insoluble : Harriet Vanger a été enlevée ou tuée sur une île dont toutes les issues avaient étaient fermées. Toutes les pistes semblent avoir été sondées, fouillées, vérifiées une centaine de fois. Une série de numéros va pourtant mettre le héros sur la piste d'un tueur en série et des horreurs inimaginables... Un huis clos sur une île, sur sombre fond de nazisme, passionnant...

 Larsson, Millenium, tome 1,Acte Sud, 711p.

27 décembre 2009

Le fantôme de Baker Street de Fabrice Bourland : ISSN 2607-0006

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Ayant apprécié le retour dans le dix-neuvième siècle avec le roman policier La dernière enquête de Dupin, j'ai poursuivi la découverte des romans de cet auteur avec Le fantôme de Baker Street. James  Trelawnay et Andrew Singleton sont deux jeunes hommes de bonne famille jouant aux détectives privés en Amérique. S'ennuyant à mourir, ils viennent sur le continent à la recherche d'aventures palpitantes. Un jour, Mr Conan Doyle vient personnellement leur demander leur aide pour résoudre une série de crimes qui fait trembler tout Londres par leur sauvagerie... Nos jeunes héros se lancent à la poursuite d'un criminel quelque peu surprenant...

Le début du roman est prometteur avec un couple de détectives classiques. Cependant dès les premiers chapitres, l'intrigue verse dans l'ésotérisme : effectivement, Conan Doyle lui-même, à la fin de la sa vie était fasciné par les séances de spiritisme, ce qui explique l'ambiance très surnaturelle. Mais l'intrigue n'est en rien fantastique, elle tombe dans la fantaisie la plus débridée et devient si improbable, que l'enquête ne semble plus qu'une parodie de roman policier... Un fantôme, meurtrier en série ?
Dommage, des crimes imitant ceux de la littérature victorienne était une bonne idée, cependant cela ne suffit pas pour intéresser le lecteur dont l'esprit peut être vite exaspéré par la kyrielle d'événements improbables. Évidemment, le ton n'est pas dépourvu d'humour, par exemple, un chapitre est intitulé " un peu de lecture n'a jamais fait de mal à personne", toutefois l'invraisemblance outrée des situations rend pénible et agaçante la lecture de ce roman policier.

Bourland, Le fantômes de Baker street, 10/18, grands détectives, 245 p.

22 décembre 2009

Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles de Gyles Brandreth : ISSN 2607-0006

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Par un bel après midi d'août 1889, un homme " grand, arborant un léger embonpoint et une tenue excessivement recherché" a rendez-vous avec un jeune homme, Billy Wood, qu'il découvre égorgé. Cet homme altier est "le phénomène littéraire de son temps": Oscar Wilde. Celui-ci revient, quelques heures plus tard, accompagné d'Artur Conan Doyle et de son ami Robert Sherard sur les lieux du crime : à leur grande stupéfaction, le corps a disparu. Heureusement, A Conan Doyle découvre des gouttelettes de sang, sur le mur, prouvant bien la véracité des dires d'Oscar Wilde. L'auteur des Sherlock Holmes recommande à O. Wilde de s'adresser à un jeune inspecteur de Scotland Yard, Fraser... Commence une quête de la vérité devenue obsessionnelle pour O. Wilde : qu'est devenu le corps de Billy Wood ? Qui aurait pu avoir un mobile pour le tuer ?

"La seule véritable ivresse est celle de la conversation"

Le mérite de ce roman policier très humoristique est de faire un portrait prestigieux de O. Wilde. "Il se plaisait à dire qu'il avait mis du génie dans sa vie et seulement du talent dans son oeuvre". O. Wilde est donc d'abord présenté comme un homme de goût, aimant faire des traits d'esprit, palabrant sans cesse au grand plaisir du lecteur qui peut retrouver les aphorismes de Wilde parsemés dans sa conversation mais à la grande exaspération des autres personnages. Il est aussi l'auteur du portrait de Dorian Gray, dont la genèse est ici racontée entre deux enquêtes. Oscar Wilde présente un aspect beaucoup plus comique en tant qu'enquêteur : dès les premières lignes, il rivalise avec les techniques de déduction de Sherlock Holmes, faisant preuve d'un don d'observation infaillible qui va d'ailleurs lui permettre de résoudre cette enquête retorse qui réserve bien des surprises. Conan Doyle admiratif dira vouloir en faire le modèle du frère de Sherlock Holmes ! Adulé et critiqué de son vivant, il devient même le rival de l'intrigue : on s'intéresse davantage à sa personne qu'à l'histoire.

Quant à Sherard, narrateur du journal de l'enquête, lui est dévolu le rôle du docteur Watson, c'est-à-dire crédule et vivant dans l'ombre du grand homme. Il n'est en quelque sorte que le humble transcripteur d'une célèbre aventure fictive de O. Wilde. Si la trame est fictive, les personnages sont bien réels : Sherard était un ami de l'écrivain et a écrit sa biographie à plusieurs reprises. Roman policier historique, mêlant fiction et vrais personnages, la résolution du meurtre aux chandelles, menée avec brio, est une lecture distrayante et amusante... 

" Qui donc voudrait toujours être cohérent ? Pas moi en tout cas ! c'est bon pour les fâcheux et les doctrinaires, ces gens ennuyeux qui poursuivent leurs principes jusqu'à les mettre en application, avant que la réalité ne les contredise par l'absurde" (Oscar Wilde).

Brandreth, Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles, 10/18, grands détectives, 385 p.

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3 décembre 2009

La dernière enquête du chevalier Dupin de Fabrice Bourland : ISSN 2607-0006

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Nerval parlait de "l'épanchement du songe dans la vie réelle"... On peut en dire de même pour cette fiction qui parle de la mort de Nerval, l'auteur des filles du feu. Le poète s'est pendu à Paris à la fin du XIXeme siècle. Comme il était psychologiquement instable, on a tout de suite cru à un suicide. Mais cette thèse ne satisfait pas 3 de ses amis qui demandent au chevalier Dupin et à son fidèle compagnon de mener une enquête au sujet de cette mort...

Comme dans les romans policiers de Conan Doyle, le compagnon de l'enquêteur prend la plume pour narrer une aventure d'un célèbre détective. Personnage de fiction, Dupin est le héros des nouvelles de Poe (biographie sur le site Larousse) : il est aussi question de lui, dans ce court récit qui s'inspire de la véritable mort du poète sur laquelle repose l'intrigue.

L'intrigue est assez complexe puisque le narrateur fait de nombreux allers-retours entre le moment de l'écriture et l'époque où les événements se déroulent. L'écriture aussi se fait énigmatique, entre jeux de mots et jeu de l'esprit. On est amusé de voir apparaître Dumas témoigner dans cette enquête, parfois très fantaisiste, qui verse dans l'ésotérisme propre au XIXeme siècle. Et que dire des derniers mots ! "Traduction de Charles Beau de L'Ers".

Roman policier historique et littéraire, La dernière enquête du chevalier Dupin est une enquête amusante et un hommage à Edgar Allan Poe.

28 octobre 2009

Le manoir des immortelles, de Thierry Jonquet

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Salarnier découvre un cadavre dont la tête aurait été tranchée par une faux. Deux autres cadavres auraient, les mois précédents, subi le même sort. Pour quelles raisons ? Qui, en plein Paris, pourrait agir ainsi comme un dément ? Un homme, en guet, devant un immeuble, appelle les habitants dudit immeuble par des numéros, pourquoi ?

Le suspense dans ce roman policier est quasi insoutenable car le lecteur en sait autant, voire moins que les personnages. Jonquet reprend le même procédé que dans la Bête et la Belle et suit successivement les pas des personnages, ceux du meurtrier et ceux du commissaire.  Plongé "in medias res", l'action a déjà commencé lorsque le lecteur s'empare du roman. On ne sait presque rien d'ailleurs des personnages et seul le personnage du commissaire Salernier, homme souffrant mais pudique, est plus développé et attire notre sympathie.

Roman extrêmement noir, le récit se tisse autour du thème de la mort : un meurtrier qui prend le nom d'Hadès, une femme mourante d'un cancer, un homme obsédé par l'immortalité, des allusions aux allégories de la mort de Durer à Holbein... Elle est omniprésente. Surtout la  fin est terriblement inattendue, comme si dans ce roman, la logique de la noirceur voudrait qu'il n'existât pas d'issue... Ce roman policier est habilement construit et vraiment palpitant.

28 septembre 2009

Un petit reconstituant de d'Elizabeth George : ISSN 2607-0006

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"Un petit reconstituant" : Adèle, qui pour oublier son amant marié dont elle vient de se séparer, décide de s'inscrire à un stage sur l'étude de l'architecture des plus belles maisons d'Angleterre. Là, pendant le stage, elle fait la connaissance d'une écrivaine insupportable aimant critiquer les autres participants. Celle-ci meurt subitement d'un empoisonnement lors de la visite de Abinger Manor. Aussitôt, l'inspecteur Lynley, par hasard sur les lieux, va pouvoir résoudre ce mystère, aidé d'Adèle...

"Moi Richard" : Tout commence par une rivalité entre deux copains d'enfance. Bernie Perryman est alcoolique et a épousé une femme, Betsy, qui travaille avec Malcom Cousins qui est professeur d'histoire dans un collège. Mais si Malcom reste l'amant de cette femme, c'est seulement en vue de soutirer un papier détenu par son mari. Malheureusement, à la mort de son ami alcoolique, tout ne se déroule pas comme il l'avait prévu !

"La surprise de sa vie" : Un homme, magnat du pétrole soupçonne sa femme de le tromper. Elle est beaucoup plus jeune que lui et très belle. Il engage un détective privé et consulte une voyante qui lui prédit qu'"un choc viendra de l'extérieur" et qu'il le bouleversera jusqu'au plus profond de son être. Il met alors en place un plan diabolique pour se débarrasser de sa femme.

Trois nouvelles, trois lieux différents et trois intrigues différentes : aucune de ces nouvelles ne se ressemblent. La première s'inscrit davantage dans la lignée des romans d'A. Christie, avec un personnage proche de celui miss Marple : en observant les gens autour d'elle, Adèle finit par découvrir l'assassin, tandis que la deuxième nouvelle est une nouvelle à chute : la fin est surprenante mais il n'y a pas d'enquête traditionnelle, ni présence d'inspecteur... Quant à la dernière, le scénario est plus ou moins prévisible et là aussi, c'est une nouvelle à chute. J'ai vraiment apprécié ces trois nouvelles qui ne sont pas répétitives et où on peut apprécier l'humour de l'auteur. Je pense donc lire d'autres romans de cet auteur américain mais dont les romans sont écrits à "l'anglaise"...

26 septembre 2009

La Bête et la Belle de Thierry Jonquet : ISSN 2607-0006

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En hommage à Thierry Jonquet, disparu depuis peu, de nombreux blogs ont chroniqué un roman cet auteur. Aimant beaucoup les romans policiers, j'ai décidé de lire la Bête et la Belle.

L'enquête semble terminée quand le livre commence : un Coupable a été arrêté ainsi que son prétendu complice. L'inspecteur Gabelou enquête pour savoir si le Coupable n'a pas commis d'autres meurtres : en effet, celui-ci a enregistré de  nombreuses cassettes, sorte de journal intime, dans lesquelles, il reconnaît avoir tué une Vieille, un Commis etc...

Original et complexe, cette intrigue vient à l'encontre des conventions du roman policier. Dès le titre, le romancier détourne aussi le genre du conte : les personnages ne sont pas nommés mais sont des fonctions : "le Coupable", "l'Emmerdeur"... Si d'emblée, on connaît le meurtrier, les éléments de l'enquête ne sont donnés que de manière détournée à travers les pensées des personnages : ainsi la voix de l'inspecteur Gabelou alterne avec celles du coupable et d'un témoin des meurtres...  Une enquête à rebours qui réserve bien des surprises...

L'auteur joue avec les codes de différents genres et renouvelle celui du roman policier. Déjanté et surprenant, j'ai vraiment apprécié ce livre et j'ai déjà acquis d'autres oeuvres de cet auteur.

5 septembre 2009

Resurrection Row, Anne Perry : ISSN 2607-0006

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Resurrection Row, Anne Perry, 10/18, 313 p.

Tout commence par la profanation d'une tombe, celle d'un certain Lord Augustus Fitzroy-Hammond. Lorsque son cadavre réapparaît dans une église, l'inspecteur Pitt ne peut plus ignorer cette deuxième profanation de tombe et commence une enquête qui bouleverse la bonne société victorienne.

Quatrième opus des aventures de Thomas et Charlotte Pitt, L'affaire de Resurrection Row se situe quatre ans après la première enquête de l'inspecteur Pitt et de sa charmante femme : ainsi, on peut voir évoluer leur couple au fil des épisodes.   

Dénonçant l'amour du paraître de l'aristocratie de la fin du XIXeme siècle, Anne Perry sait habilement mêler peinture des moeurs et enquête policière. Même si le féminisme de Charlotte est anachronique, la question du progrès social n'est pas absente de cet épisode... Fausses pistes, vrai meurtre, mobile et meurtrier qu'on ne peut à aucun moment deviner : toujours aussi captivant...

Autre billet : Le cadavre de Bluegate fields

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