Les 8 salopards de Tarantino : ISSN 2607-0006
Des personnages bavards et violents, des scènes grandguignolesques, plusieurs héros qui s'entrecroisent dans une intrigue originale : on reconnaît vite un film de Tarantino ! Huit personnages, dans un paysage enneigé, se retrouvent dans une auberge : un chasseur de prime a capturé une femme pour la faire pendre. Leur arrivée dans une auberge et leur enfermement ressemblent à un traquenard.
L'originalité de la narration est indéniable. Le spectateur est pris dans un emboîtement de flash-back et de faux-semblants impressionnants. Cependant, l'aspect sanguinolent de certaines scènes et la longueur des répliques alourdissent inutilement le film. On n'en reconnaît pas non plus la musique d'Ennio Morricone si caractéristique. Paradoxalement, les 2h40 passent vite, on est piégé par le scénario... mais on en ressort ennuyé par le verbiage des personnages. J'ai préféré ses précédents films tels qu'Inglourious Basterds ou Django Unchained, moins inventif au niveau formel mais plus remarquable, en ce qui concerne l'histoire.
Billet d'Alex,
True Grit, Coen, 2011, 1h50 avec Jeff Bridges, Hailee Steinfeld...
Pour une poignée de dollars, 1966, 1h36, Sergio Leone, avec Clint Eastwood...
Les 8 salopards, Tarantino, 2016, 2h48, avec Samuel L. Jackson, Kurt Russel, Jennifer Jason Leight