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20 mai 2013

Au mois de mai 2013 : 2607-0006

 

thumb-l-ange-du-bizarre--nouvelle-exposition-au-musee-d-orsay-6978C'est sous de favorables auspices qu'a commencé ce nouveau mois : l'exposition " l'ange du bizarre" est envoutante, mettant en scène le "romantisme noir" selon l'expression forgée par M. Praz. Titine et Niki vous permettront virtuellement de voir les divers tableaux et mouvements scénographiés. Noukette nous informe ici d'une exposition sur Signac.

Que faut-il voir, lire, faire ce mois-ci ? Voici ma petite liste rabelaisienne écrite au fil des blogs :

- Cryssilda a découvert un nouveau victorien, Richard Marsh. Shelbylee a vu l'adaptation des Grandes espérances de Dickens que j'ai hâte de voir. Gaskell continue à faire fureur avec Romanza qui a lu Les confessions de Mr Harrison, Je meurs d'envie de lire Quelle époque de Trollope lu par Titine et par Céline, Lc organisé par Adalana ( son billet ici) . Lou chronique le dernier Linda Newberry, Graveney Hall, l'auteur de Pierre et de cendre ; de même que Malice. Lilly a beaucoup aimé Le roman du mariage de Jeffrey Eugenides. Les victoriens sont même présents dans les BD lu par Malice ( Posy simmonds, Tamara Drewe) et dans Mysteries, adapté de Seule contre la loi de W. Collins. 

- Parmi les essais, j'ai repéré La marche du cavalier de G. Brissac, chez Titine,

- En ce qui concerne les romans policiers, Miss Léo a été déçue par Nature morte de la romancière canadienne Louise Penny. En revanche, Margotte fait l'éloge de Au lieu dit Noir-Etang, de Thomas H. cook. L'énigme de Flatey a beaucoup intéressé Dominique

- Dans la littérature nordique, j'aimerai lire Entre ciel et terre de J. Kalman Stefàn chroniqué par lilly.

- J'ai vu la série Real Human, diffusée par Arte, très bien problématisée par Le cabinet des curiosités. Sur nos grands écrans, Dasola nous conseille Hannah Arendt de Margarethe Trotta.

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- Et je lis De l'amour de Stendhal et le très fascinant La dame en blanc de Wilkie Collins. Bonnes lectures et préparez-vous pour un mois de juin anglais chez Lou et Titine !

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15 mai 2013

Du domaine des murmures de Carole Martinez : ISSN 2607-0006

36257_imageEdward, Burne-jones

C'est sous l'exergue d'un historien du Moyen-Age, G. Duby que commence ce récit : "Des dames du XIIeme siècle, je ne saisirai donc cette fois encore qu'une image. Un reflet, vacillant, déformé". Et effectivement une grande partie de cette histoire, qui nous est contée par la voix de l'héroïne, Esclarmonde, narre la vie des recluses, se rapprochant ainsi de la vie des saints. Mais ce n'est pas une hagiographie car Esclarmonde choisit la réclusion pour paradoxalement gagner une certaine liberté : elle refuse de se soumettre à la loi des hommes, en se mariant. Et malgré toute la poésie de l'écriture de C. Martinez, le monologue et les souvenirs de cette jeune fille sont quelque peu ennuyeux...

Cependant, là où le "murmure" se fait passionnant, c'est lorsqu'il se fait chant en évoquant la fin' amor et les règles raffinées qu'elle suit à travers l'évolution de Lothaire, le malheureux prétendant. C'est aussi lorsqu'elle évoque poétiquement les constructions architecturales du Domaine des Murmures et des cathédrales : des constructions colossales qui poussent " telles des fleurs de pierre", symbole de " la puissance montante des cités" (p. 119). On suit aussi ce souffle, qui se fait épique lors de visions sur les croisades, et mystique avec l'entrecroisement des légendes d'une femme-sirène, d'un cheval fantôme, ou d'un enfant aux paumes percées... Dans ce murmure poétique, historique et légendaire, qui parle de l'amour maternel, des conditions de vie des femmes au Moyen-Age, d'histoires légendaires et de croyance, se tient la résurrection de toute une époque médiévale...

N'hésitez pas à entrer, comme nous y invite à le faire cette conteuse, dans ce lieu "tissé de murmures, de filets de voix entrelacées et si vieilles qu'il faut tendre l'oreille pour les percevoir. De mots jamais transcrits, mais noués les uns les autres et qui s'étirent en chuintement doux" (p. 15).

Martinez, Du domaine des murmures, Folio, 226 p.

Partenariat Folio.

Vous pouvez aussi les avis de Lilly, théoma, Lou, Kathel, Aifelle, Miss Léo. Shelbylee..

11 mai 2013

Nelli Palomaki : ISSN 2607-0006

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Les photographies de Palomaki irradient de beauté : n'est-ce pas que cette photographie représentant deux jeunes femmes, à l'ombre d'un arbre, rappelle vaguement Le printemps de Millais ? Et cette petite fille, ne rappelle-t-elle pas les portraits de Julia Magaret Cameron ? Ces portraits se situent dans une tradition comme nous l'expliquent l’introduction de l'album de l'exposition : elles s'inscrivent dans l'oeuvre iconique d' August Sander ( 1876-1964)* ou de Diane Arbus ( 1923-1971)**.

Cependant, N. Palomaki arrive artistement à donner une impression surannée à ses photos : ses modèles sont photographiés généralement dans des décors anciens, face à l'objectif, dans un cadre épuré. Le noir et blanc fige ses modèles tout en donnant une impression de sérénité à ces personnes qui semblent vivre hors du temps. Cette photographe de l'école d'Helsinki nous livrent des visions en noirs et blancs de jeunes gens, s'inspirant de mises en scène réelles, dans des intérieurs bourgeois, de photographies françaises du début du XXeme siècle.

Sa fascination pour le passage à l'adolescence (l'âge des modèles est précisé à côté des prénoms dans le titre) et pour l'aspect historique des portraits ( de nombreuses photographies ont été prises en Normandie, notamment dans la maison Victor Hugo à Villequier) transparaît dans ces admirables photographies. Bien sûr, ces photographies sont la trace d'un souvenir mais elles contiennent une dimension esthétisant le quotidien. Dans l'introduction, "le silence d'un portrait", Peter Michael Hornung évoque très justement, à propos des photographies de Nelli Palomaki : " C'est leur force, en tant que descriptions de l'humanité empruntant le langage que véhicule toute expression photographique naturelle remarquable".

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august_sanders       *Ausgust Sander

Vous pouvez aussi voir ces photographies au musée Victor Hugo à Villequier, le site ici.

9 mai 2013

Prenez la parole en public, La méthode pratique de Julien Combey : ISSN 2607-0006

9782356415844-T

"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément" (Boileau, Art poétique)

Et Julien Combey met en pratique cette sentence classique pour nous guider dans l'apprentissage de la prise de parole orale : comment dominer son angoisse ? Comment parler en public sans ennuyer son auditoire ? Quels gestes effectuer lors d'un dicours ? Quels mots employer ? Autant de questions auxquelles J. Combey répond : en dix chapitres, ponctués d’exercices concrets, J. Combey explique clairement comment éviter les écueils. Que ce soit des détails concrets comme les vêtements ou les déplacements, ou que ce soit des questions de vocabulaire ou de respirations, on nous propose plusieurs  exercices pour s'exprimer dans différentes occasions comme une réunion ou un examen.

L'intérêt de cette méthode est d'insister sur la pratique et de prendre en compte les conditions d'écoute ( les exercices peuvent être pratiqués n'importe où, dans une voiture, avant un discours...). Même si les exercices pratiques n'ont rien de révolutionnaires, on écoute avec plaisir et intérêt un programme d'entraînement rapide qui permet de s'exercer avec efficacité. Cet audiolib allie conseils théoriques et méthodes, de manière claire et agréable. Une très bonne méthode à écouter si vous avez besoin de développer vos talents d'orateur !

Prenez la parole en public, La méthode pratique audio en une heure par Julien Combey

Partenariat audiolib. Vous pouvez écouter un extrait sur cette page du site audiolib.

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