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1001 classiques
4 mai 2011

Le chaperon rouge de Catherine Hardwicke : ISSN 2607-0006

Le Chaperon Rouge

Le petit chaperon rouge est un conte universellement connu, prenant parfois des formes inattendues. Catherine Harwicke en fait un film fantastique et croise le conte avec le mythe du loup-garou. Dans un village reculé, une jeune fille est amoureuse de Peter un bûcheron mais elle est promise à Henry car il a plus d'argent. Forcément, cela complique l'histoire. Ajoutez à cela une mère adultère et un premier meurtre commis par un loup-garou qui sévit dans la forêt proche. Et voici notre jeune fille prise dans un dilemme et tout le village en émoi part à la chasse du méchant loup-garou.

Ce qui est remarquable dans ce film, c'est l'atmosphère du conte qui est admirablement créée  grâce à la lumière et aux couleurs, la plastique des images - quelques peu carte postale il le faut reconnaître - n'est pas sans rappeler celles des publicités pour haute courture, ayant déjà exploité ce mythe. La féérie est vraiment bien rendue, avec des visions tout à fait réussies de grandes étendues de neiges ou de forêts majestueusement sombres.  En outre, les références à l'histoire du chaperon y sont faites sous forme de clins d'oeil : une grand mère dévorée par un loup, le loup attrapé et jeté au fond de l'eau, la peur de l'étranger etc... Bref, un film qui ne se prend pas au sérieux ?

Cependant, là où le film pèche, c'est dans la trame très convenue. Il y a des scènes attendues, on cherche bien évidemment à séduire un grand public, avec les scènes d'amour platoniques obligés, et des scènes de combats évidemment spectaculaires. Les explications sont bien données et on insiste vraiment. Pas de mystères laissés au hasard, le cinéma américain aime bien être redondant au cas où on n'aurait pas bien compris ce qui se passe... On regrette aussi que tous les acteurs aient la taille manequin et des vêtements qui ne se tachent jamais ; le sang et la boue très peu pour eux, et qu'ils soient aussi expressifs que leurs chaussures en peaux de bête. Les morts pleuvent ainsi que des bras arrachés mais personne n'a une ride qui bouge (trop de silicone ?) : moment frappant, c'est lorsque le loup garou révèle son identité, il le fait tout aussi naturellement que s'il parlait du mauvais temps ou de manger des galettes chez sa grand-mère. Quant au chaperon rouge, elle ne réagit pas à cette découverte qu'on a attendu pendant tout le film : jouer l'étonnement, la colère ou l'horreur doit être trop difficile. Une grosse production hollywoodienne qui se laisse regarder...

 Séverine en parle aussi ici.

Le chaperon rouge de Catherine Hardwicke, 2011, Luckas Haas, amanda Seyfried, Max Iron, Gary oldman

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Commentaires
M
@ Séverine : Excuse-moi ! Je croyais que tu étais retourner voir d'autres films ! <br /> <br /> @ Cess : Je pense que ça peut plaire... Mes critiques étaient faciles...
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C
Ok donc j'ai bien fait de ne pas y aller...
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S
J'ai été voir : Thor, Le chaperon rouge (ah bon? hihi), Rango et Rabbit Hole. Ce dernier est d'ailleurs très touchant.<br /> (J'ai déjà publié mon billet la semaine dernière.)
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M
@ Séverine : Qu'as-tu vu ? Il me tarde de voir ton billet si tu en fait un !!!! Quelle chance d'avoir vu 4 films ! Moi aussi j'aime beaucoup aller au ciné mais en ce moment, je n'ai rien repéré et j'ai moins de temps pour la lecture et les films... Mais bon, j'en ai bien profité pendant les vacances aussi !
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S
J'ai fait le plein de séances ciné c'est vacances : 4 films vus! J'en ai pris plein la vu :p<br /> Vivement la prochain séance! Car j'adore aller au cinéma!
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