through the darkness de Parc Bo Ram : ISSN 2607-0006
Reposant sur un récit de non fiction écrit par le premier profileur sud coréen et par un journaliste ( wikipedia), la série through the darkness, réalisée par Parc Bo Ram, repose sur son réalisme presque documentaire. Les démarches, les recherches sont davantage montrées que les tueurs en série présents dans maintes séries.
Le réalisateur n'a pas hésité à insérer des scènes redondantes : l'installation de la division spéciale dédiée à l'analyse des comportements criminels ne s'est pas faite sans heurt. 12 épisodes retracent plusieurs enquêtes où la personnalité des deux personnages principaux est bien développée : acharné, méticuleux, observateur, le profileur Song Ha Yeong ressent beaucoup d'empathie pour les victimes et ne compte pas ses heures de travail pour retrouver un coupable. Quant à son co-équipier de la police scientifique, Guk Yeong Su, il n'hésite pas lui aussi à mettre sa vie familiale de côté car il est persuadé que les méthodes américaines de profilage peuvent aider à résoudre des affaires.
On ne suit pas simplement des enquêtes - les policiers sont confrontés non pas un mais à deux tueurs en série - mais tout le monde du travail policier est décrit à travers les relations des personnages, sans compter la place des femmes - évidemment une inspectrice a plus de de difficulté pour s'imposer dans ce monde masculin - et le rôle des journalistes. A partir du sixième épisode, un brigadier corrompu rejoint les équipes causant bien des problèmes au sein de la police.
Une très bonne série même si elle n'est pas sans rappeler d'autres déjà existantes comme Mindhunter de Joe Penhall.
Parc Bo Ram, Through the darkness, 12 épisodes, série sud-coréenne, 2022